C'est sans doute l'actualité de ces dernières heures, qui occupe en ce moment la une de tous les médias. Ibrahima Kassory Fofana a été, sans surprise, reconduit au poste de premier ministre par un décret d'Alpha Condé lu sur les antennes de la RTG, ce vendredi 15 janvier 2021. Cette décision intervient seulement quelques heures après la démission de son gouvernement.

Conakry-La coordination nationale du FNDC a appris avec amertume la décision politico-juridique de condamnation de Souleymane Condé et Youssouf Dioubaté, tous opposants au 3eme Mandat d'Alpha Condé, à un an de prison ferme par le tribunal de première instance de Dixinn.

La chasse aux sorcières déclenchée contre les opposants au troisième mandat d'Alpha Condé, connait une accélération ces derniers temps. Plusieurs d'entre eux ont été condamnés ce mercredi 13 Janvier 2021 par le tribunal de première instance de Dixinn. Il s'agit de Souleymane Condé et de Yousouf Dioubaté, tous membre du FNDC et opposés au troisième mandat.

Depuis le lendemain de l'élection présidentielle du 18 Octobre dernier, il reste silencieux, très silencieux sur la répression qui est entrain de s'abattre sur les militants et responsables de son parti. Mais cette fois-ci, après plusieurs jours de critiques, il décide enfin de briser le silence. Il, c'est le vice président de l'UFDG chargé des affaires sociales et juridiques.

La chasse aux sorcières déclenchée contre les opposants au projet de troisième mandat constitue à ce jour une véritable source de discorde entre l'opposition et le pouvoir d'Alpha Condé. Plusieurs voix se lèvent actuellement pour dénoncer cet acharnement de la justice contre les opposants et exiger également leur libération pure et simple.

Malgré la promesse d'Alpha Condé de gouverner autrement après le passage de son projet controversé de troisième mandat, les opposants à son régime continue toujours d'être victimes de la répression orchestrée par l'appareil judiciaire guinéen. Plusieurs militants et responsables de l'UFDG et du FNDC sont actuellement incarcérés à la maison centrale.

En dépit de l'appel au dialogue lancé par le pouvoir et appuyé par certains acteurs politiques issus de l'opposition, la fin de la crise politique en Guinée semble encore être loin. Pour cause, le principal parti de l'opposition n'accorde aucune suite favorable à cette main tendue d'Alpha Condé pour l'ouverture des pourparlers inter guinéens.

Auteur du coup d'État qui a renversé IBK il y'a cinq mois de cela, le vice président malien de la transition a bel et bien eu un tête à tête à Conakry avec Alpha Condé cette semaine. Accueilli à l'aéroport international de Gbessia par le ministre de la défense nationale, le colonel Assimi Goïta a été introduit au palais Sekhoutoureah quelques temps après.

Après le passage réussi du projet de troisième mandat controversé, le locataire du palais Sekhoutoureah invite les acteurs politiques guinéens au tour de la table pour l'ouverture d'un nouveau dialogue inter guinéen. Si cet appel d'Alpha Condé semble tomber dans des bonnes oreilles chez certains opposants, il en fut autrement du coté de l'UFDG.

Conakry-Le facteur le plus déterminant dans les relations humaines, c'est la CONFIANCE qui est une résultante du caractère. Celui-ci se construit par l'éducation sociale, religieuse et académique. Il explique souvent les qualités et limites des agissements des hommes entre eux et vis-à-vis de la société.

Conakry-Après la démission annoncée de l'actuel gouvernement dirigé par Kassory Fofana, les Guinéens attendent impatiemment la nomination de la nouvelle équipe gouvernementale sous le troisième mandat d'Alpha Condé. Plusieurs rumeurs annonçant des nouvelles têtes circulent actuellement sur la toile.

Dans son discours de nouvel an diffusé le 31 Décembre dernier, le chef de l'État a appelé les Guinéens au dialogue pour résoudre la crise post électorale née de l'élection présidentielle du 18 Octobre dernier. Alpha Condé qui entame son troisième mandat controversé, a invité ses adversaires à venir autour de la table pour discuter des problèmes actuels de la Guinée.

Une année de crises dramatiques vient de s'écouler en Guinée. Mais celle de 2021 qui vient de commencer, risque également d'être le prolongement des crises politiques et sociales traversées en 2020. Face à cette inquiétude grandissante pour la paix et la stabilité du pays, certains acteurs politiques ne se fatiguent pas d'inviter le pouvoir à prendre ses responsabilités.

Guinéennes et Guinéens, Chers Compatriotes. Nous voici au terme d’une année sans précédent et pendant laquelle nous avons traversé ensemble toutes formes de péripéties. En effet, la pandémie qui a cours en ce moment, est loin d'être derrière nous. Et chaque jour avec son lot d'inquiétudes et de défi pour l'ensemble du système sanitaire et scientifique mondial.

Comme partout dans le monde, les Guinéens ont célébré le passage au nouvel an ce jeudi 31 Décembre 2020 a 00h GMT, dans un contexte très difficile, marqué tout d'abord par la pandémie liée au coronavirus et par la crise post électorale d'octobre dernier. À l'occasion de cet événement, le chef de l'État s'est adressé aux Guinéens.

Comme il est de coutume, à l'occasion de chaque 31 Décembre, les acteurs politiques guinéens adressent leurs vœux de nouvel an au peuple de Guinée. Cette année encore, le leader de l'UFDG et principal challenger d'Alpha Condé, n'a pas dérobé à la règle. Cellou dalein Diallo a adressé son message de paix et de reconnaissance aux Guinéens, tout en dénonçant l'attitude du pouvoir en place.

Le passage en force du projet de troisième mandat est entrain de se concrétiser d'une autre manière. La plupart des formations politiques de l'opposition qui, jusque-là, s'étaient montrées hostiles à ce projet, commencent finalement à changer de discours politique. Après Dr Faya Millimono et Dr Ousmane Kaba qui ont pris part à l'investiture d'Alpha Condé, c'est autour de l'UFR de se prononcer.

Malgré sa prétendue politique d'apaisement avec la promesse de gouverner autrement, le chef de l'État qui brigue actuellement un troisième mandat controversé, continue sa politique d'acharnement contre ses opposants. Après Sidya Touré, Ibrahima Abé Sylla et tant d'autres, c'est au tour du leader de l'UFDG d'être bloqué à l'aéroport de Conakry ce 31 Décembre 2020.

À l'évidence, le plus ridicule dans la gouvernance Alpha Condé, ce sont les critères de nomination aux plus hautes fonctions de l'État. Celui qui signe sous le nom d'un professorat qu'il semble n'avoir jamais obtenu de sa carrière, regroupe autour de lui de prétendus docteurs et autres porteurs de titres ronflants qui n'ont ni références académiques crédibles ni compétences professionnelles avérées.

Les dernières violences inter communautaires enregistrées dans la préfecture de Macenta, continuent de susciter des réactions des acteurs politiques et sociaux. Tous déplorent à l'unanimité, les cas de morts enregistrés et la responsabilité du gouvernement dans les tensions inter communautaires qui secouent le pays.

Après son investiture pour un troisième mandat controversé, le chef de l'État procédera dans les jours à venir, à un remaniement de son gouvernement dirigé par Ibrahima Kassory Fofana. Plusieurs têtes pourraient tomber et d'autres vont effectuer certainement leur entrée dans la prochaine équipe gouvernementale.