Chasse contre les opposants en Guinée: l'Union européenne accentue la pression et fait une demande au régime d'Alpha Condé !

Depuis la tenue de l'élection présidentielle du 18 Octobre dernier, le pouvoir de Conakry multiplie les exactions contre les opposants, notamment des membres de l'UFDG et du FNDC, qui luttent contre le troisième mandat d'Alpha Condé. À ce jour, plusieurs d'entre eux sont détenus à la maison centrale de Conakry, dont certains ont trouvé la mort par la suite.

Après Ibrahima Sow et Mamadou Lamarana Diallo, c'est le jeune Roger Bamba qui est décédé après avoir été évacué d'urgence à l'hôpital Ignace Deen. Cette mort qui a indigné plus d'un, continue d'attirer l'attention de la communauté internationale sur les violations très récurrentes des droits humains en Guinée.

C'est ainsi, après les États-Unis qui ont fermement condamné ce mauvais traitement infligé aux opposants, c'est au tour de l'Union européenne de se prononcer sur le sujet. En effet, à travers une déclaration rendue publique ce 19 Décembre 2020, l'institution qui regroupe 27 pays européens a, non seulement condamné la mort de Roger Bamba, mais aussi elle exige des enquêtes et la libération de tous opposants détenus.

Merci de lire ici l'intégralité de la déclaration de l'Union européenne, présentée par la porte parole de l'institution, madame Nabila Massraly !

Le militant politique guinéen du parti d’opposition UFDG, M. Roger Bamba, qui se trouvait en détention préventive depuis le 10 septembre dans la maison d’arrêt centrale de Conakry, est décédé le 17 décembre après son transfert à l’hôpital. Il s’agit du troisième décès d’opposants politiques détenus en Guinée, après ceux d’Ibrahima Sow et de Mamadou Lamarana Diallo, intervenus ces deux derniers mois.

L’Union européenne exprime ses sincères condoléances à la famille de M. Bamba. Elle exhorte les autorités guinéennes à diligenter une enquête indépendante pour élucider les causes de son décès. L’Union européenne considère le respect de l’État de droit comme un axe prioritaire du nouveau mandat présidentiel, et plaide pour la libération des détenus politiques.

La Rédaction

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