La situation actuelle de la Guinée, marquée par des assassinats des citoyens, des arrestations d'opposants, des kidnappings, suscite de plus en plus l'attention de la communauté internationale, notamment de la France. C'est pourquoi, depuis la tenue du scrutin présidentiel du 18 Octobre dernier, Paris multiplie les déclarations à propos de la Guinée.
Face au rejet et à la détermination du peuple de Guinée à poursuivre la lutte contre le coup d’État civil, conscient de la perte irréversible de légitimité populaire et de sa crédibilité internationale, Alpha condé ordonne le pillage et une répression sanglante aux relents communautaires dirigés contre les zones supposées hostiles à son régime.
À travers sa lettre, le Président Emmanuel Macron semble avoir simplement pris acte d'une situation de fait tout en prenant le soin d’exprimer des voeux et des souhaits en faveur du peuple de Guinée. En soi c'est une démarche de principe conforme aux valeurs de SOLIDARITÉ auxquelles le monde libre est attaché.
Après les bisbilles diplomatiques entre le pouvoir de Conakry et les autorités françaises sur la question du troisième mandat, les choses semblent se calmer désormais, après la lettre officielle que le président français a adressée cette semaine au chef de l'État guinéen. Depuis la diffusion de cette note d'Emmanuel Macron, la mouvance affiche la joie partout.
Malgré la chasse aux sorcières que le pouvoir a déclenchée dans leur rang, l'UFDG et l'ANAD ne reculent pas. Cette coalition politique qui a soutenu la candidature de Cellou dalein Diallo lors du scrutin présidentiel du 18 Octobre dernier, promet de tout faire pour que la victoire de son candidat soit restituée.
Après la réélection très contestée d'Alpha Condé pour un troisième mandat, l'unité de l'opposition guinéenne risque de s'effondrer à cause des intérêts personnels et de la rivalité politique entre les leaders. Certains, qui ont choisi de boycotter le scrutin du 18 Octobre dernier, n'hésitent plus de s'attaquer à l'UFDG et à ses alliés.
Depuis la première manifestation du 19 Octobre 2019, organisée par le FNDC pour s'opposer au projet de troisième mandat d'Alpha Condé, plus d'une certaine de personnes ont été tuées entre Conakry et les villes de l'intérieur. Parmi ces victimes, figurent également deux responsables du Front, tués respectivement à Sonfonia et à Pita.
Après sa réélection très contestée pour un troisième mandat à la tête de la Guinée, Alpha Condé n'est plus dans les bonnes grâces de la France, ancienne puissance colonisatrice. Tout a commencé avec la sortie médiatique du président Emmanuel Macron, où il s'est montré hostile au troisième mandat qui vient d'être validé à travers un scrutin ensanglanté.
Depuis la proclamation officielle des résultats de l'élection présidentielle du 18 Octobre dernier, le pouvoir a déclenché une véritable chasse aux sorcières contre les opposants au projet de troisième mandat. L'UFDG et ses alliés sont les plus ciblés dans cette chasse engagée par la justice guinéenne depuis quelques jours.
Comme prévu dans leur agenda, l'UFDG et ses alliés regroupés au sein de l'ANAD, ont bien maintenu leur manifestation pacifique ce mercredi 25 Novembre 2020. Et ce, en dépit de l'interdiction de toutes les manifestations de rue faite par le gouvernement, à cause de l'état d'urgence sanitaire imposé suite à la pandémie du coronavirus.
Comme l'avait promis le premier ministre au lendemain de l'élection présidentielle du 18 Octobre dernier, une véritable chasse aux sorcières a été déclenchée dans les rangs des opposants au projet de troisième mandat. À l'heure actuelle, plusieurs d'entre eux sont détenus à la maison centrale de Conakry.
La démission du jeune Siaka Barry de son poste de député de la République, continue d'alimenter des polémiques dans la cité. Pour certains, cette démission est un point de départ qui annonce son retour prochain au sein du gouvernement. Chose qui irrite en ce moment la colère de certains députés du RPG arc-en-ciel.
Malgré l'interdiction faite par le gouvernement, l'UFDG et l'ANAD maintiennent leur marche pacifique prévue ce mercredi 25 Novembre 2020 à Conakry et en province. Cellou dalein Diallo et ses alliés de l'opposition, comptent bien se faire entendre ce jour pour réclamer la vérité des urnes et exiger la libération des leurs responsables détenus.
De multiples témoignages de l'histoire politique de notre pays nous apprennent l'existence de tragédies dont certaines étaient humainement si douloureuses que les récits étaient difficiles à croire. Maintenant le présent que nous vivons et qui fait de nous des acteurs et témoins, nous oblige à admettre la réalité de ces tristes faits historiques.
Ancien ministre de la République, devenu leader politique après avoir été débarqué du gouvernement, Siaka Barry vient d'écrire une nouvelle page de son histoire sur la scène politique guinéenne. Comme nous pouvons le deviner déjà, il s'agit de sa démission à l'Assemblée Nationale, seulement 6 mois après sa prise de fonctions.
Pour tuer certainement toute résistance du camp adverse, après la proclamation des résultats très contestés de l'élection présidentielle du 18 Octobre dernier, le pouvoir à choisi de mettre la justice en action. Depuis plusieurs jours, des responsables du parti UFDG, ainsi que certains de ses alliés, séjournent à la maison centrale de Conakry.
À moins de 48h de la marche pacifique projetée par l'UFDG et ses alliés regroupés au sein de l'ANAD pour exiger la libération des opposants arrêtés et détenus à la maison centrale de Conakry, le gouvernement de Kassory Fofana a trouvé comme réponse adéquate, la reconduction de sa stratégie habituelle. Celle relative à l'interdiction de toutes les manifestations dans le pays.
Conakry-Depuis quelques jours, les appels en faveur d'une dissolution de l'actuelle Assemblée Nationale se multiplient au sein de l'opinion nationale. Des ONG, des acteurs politiques et même certains responsables du RPG arc-en-ciel, approuvent l'idée pour, disent-ils, préserver la paix et la stabilité sociale.
Que faut-il faire pour stopper la contestation du troisième mandat d'Alpha Condé ? Cette interrogation reste aujourd'hui au centre de toutes les réflexions au sein de la mouvance présidentielle. La détermination de l'UFDG et de ses alliés regroupés au sein de l'ANAD, à se battre pour faire reconnaître la victoire de Cellou, semble être prise au sérieux.
Comme il avait promis, la prison ne semble point le décourager encore moins réduire sa motivation pour le combat politique qu'il mène au sein de son parti. Il, c'est le coordinateur de la cellule de communication de l'UFDG qui, depuis plusieurs jours maintenant, séjourne à la maison centrale de Conakry en compagnie de certains opposants au troisième mandat.
Finalement, la réélection d'Alpha Condé pour un troisième mandat à la tête de la Guinée, risque d'entraîner un isolément diplomatique du pays au niveau international. Après les doutes émis par certaines institutions internationales sur les résultats du scrutin présidentiel du 18 Octobre dernier, c'est au tour de la France de se prononcer.
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