Conakry-En dépit de la crise sanitaire qui secoue la Guinée, les opposants continuent toujours d'être victimes de la répression du régime en place. Au delà des arrestations régulièrement opérées dans les rangs du FNDC, des citoyens innocents sont assassinés au cours des manifestations.
Conakry-Depuis la tenue du double scrutin controversé du 22 mars dernier, suivie par l'installation du nouveau parlement acquis à la cause du pouvoir, le président du parti UDG ne cesse de revendiquer le poste de chef de file de l'opposition en Guinée. Un poste qui, il faut le rappeler, était jusque là ténu par le leader de l'UFDG.
Conakry-Les dernières violences enregistrées dans les préfectures de Dubreka et de Coyah ne laissent pas les leaders de l'opposition indifférents.
Conakry-Sept (7) morts et plusieurs dégâts matériels, c'est le triste bilan des affrontements enregistrés ces dernières 24h à Dubreka, Coyah et Kamsar.
Conakry-Les violences meurtrières enregistrées dans la Journée du mardi 12 mai 2020 à Dubreka et à Coyah continuent de susciter une vive réaction dans la
Guinéennes et Guinéens de la majorité silencieuse ;
Militantes, militants et sympathisants acquis à la cause du Projet BAH OURY;
Notre engagement politique est mouvementé depuis quelques jours par une crise institutionnelle éphémère et nombreux d’entre vous ont encore le sommeil perturbé.
Conakry-Seulement pour la journée de ce mardi 12 mai 2020, ce sont sept (7) citoyens innocents qui ont perdu la vie dans les manifestations qui ont eu lieu entre Dubreka, Coyah et Kamsar.
Conakry-Sous le feu des critiques ces derniers temps à cause des délestages électriques de plus en plus récurrents, le ministre de l'énergie a été finalement emporté par le vent des contestations populaires.
Conakry-Après trois jours de bisbilles au sommet du parti UDD, les choses se sont accélérées à la vitesse supérieure ce lundi 11 mai 2020.
Conakry-La crise qui secoue le sommet du parti Union pour la Démocratie et le Développement UDD, continue de s'enliser.
Conakry-Conformément à notre précédente dépêche, le dossier de Foniké Mengué était ce lundi 11 mai 2020 devant la cour d'appel de Conakry, après une requête formulée par son avocat pour obtenir sa libération provisoire.
Conakry-Élu à la tête du parti Union pour le Développement et la Démocratie il y'a un ans de cela, l'ancien vice président de l'UFDG traverse actuellement des moments difficiles à la tête de ce Parti. Bah Oury est, depuis quelques jours, sous la menace d'une destitution orchestrée par le fondateur du parti.
En effet, Jean Pierre Haba accuse Bah Oury de mauvaise gestion à la tête du parti ces derniers temps. C'est pourquoi rappelle t-il, quelle qu'en soit la médiation engagée par Bah Oury, il n'y aura pas de recule, sa destitution sera effective comme prévue.
"M.Bah Oury est en train d'engager des négociations ; mais de toutes façons, c'est fini. Je ne veux plus de lui à la tête de ce parti. Et la décision qui est prise là émane du bureau politique national du parti", a insisté Jean Pierre Haba, fondateur du parti UDD.
Cette sortie laisse croire que les jours de M.Bah Oury sont désormais comptés à la tête de cette formation politique qui, il faut le rappeler, était inconnu du grand public. Toutefois, l'ancien ministre de la réconciliation nationale bénéficie d'un large soutien sur la toile depuis le début de cette crise, qui complique de plus en plus son avenir politique dans ce pays.
Mamadou Moussa Diallo, Infosreelles.com
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Conakry-Arrêté depuis le 17 avril dernier, le chargé de la mobilisation du Front National pour la Défense de la Constitution FNDC, reste toujours détenu sous mandat de dépôt à la maison centrale de Conakry.
Conakry-Il y'a de cela une semaine, le FNDC à travers ses avocats à Paris, a saisi la cour pénale internationale contre les graves violations des droits de l'homme commises ces
Ce vendredi 08 mai 2020, marque le 75e anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale en Europe. À l'occasion de cet événement majeur en France, des voix se sont levées devant le président Macron pour alerter sur les violations des droits de l'homme en Guinée.
C'est le cas de Bastien Lachaud, député membre du groupe parlementaire de la France insoumise qui, après avoir dénoncé la détention illégale de Foniké Mengué, a exigé au gouvernement français de s'impliquer pour obtenir sa libération.
"En ce jour de célébration de la liberté, je veux dire mon inquiétude devant le durcissement de nombreux régimes autoritaires profitant du COVID-19. En Guinée par exemple l’opposant Oumar Sylla est emprisonné, la France doit demander sa libération", a-t-il déclaré sur sa page twitter.
Par ailleurs, il faut rappeler qu'à ce jour, plusieurs militants et responsables du FNDC sont détenus dans les prions de Conakry et de l'intérieur du pays. Certains sont même transférés au camp militaire de Soronkoni, situé à Kankan à plus de 600 km de Conakry.
Mamadou Moussa Diallo, Infosreelles.com
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Conakry-Ce jeudi 07 mai 2020, un autre membre du Front National pour la Défense de la Constitution a été kidnappé à Conakry. Saikou Yaya Diallo, membre de la coordination nationale du FNDC, rejoint ainsi la longue liste des militants et responsables du front qui sont entre les mains du pouvoir pour des raisons non encore élucidées.
Ainsi, très choqué par la multiplication de ces actes de répression contre les opposants au troisième mandat, le principal adversaire du régime d'Alpha Condé n'a pas tardé d'y réagir. Cellou dalein Diallo a fermement déploré l'attitude du président Condé qui, selon lui, reste toujours préoccupé par l'élimination des opposants à son régime.
"Malgré la trêve décidée par le FNDC en raison de la crise sanitaire et les appels au désengorgement des prisons, Alpha Condé continue d’arrêter et de séquestrer des cadres du FNDC.
Après l’arrestation de Foniké Menguè, les rafles et la déportation à Kankan de 44 ressortissants de la Forêt, c’est aujourd’hui Saikou Yaya Diallo qui a été kidnappé à Conakry. Décidément, Alpha Condé est plus préoccupé par l’élimination du FNDC et de toute opposition à son régime que par l’éradication de la Pandémie", a déploré l'ancien premier ministre guinéen.
Mamadou Moussa Diallo, Infosreelles.com
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Conakry-Après avoir boycotté le double scrutin controversé du 22 mars dernier, l'opposition ne désarme pas et continue de dénoncer la nouvelle Assemblée nationale issue de ces élections. Celle ci dirigée par Amadou Damaro Camara est aujourd'hui la cible de toutes les critiques venant de l'opposition, qui ne lui accorde aucune crédibilité.
C'est ainsi, s'exprimant sur le sujet cette semaine au cours d'une sortie médiatique, le vice président de l'UFDG chargé de la communication et des relations extérieures du parti, a laissé entendre que cette nouvelle Assemblée n'est rien d'autre que la réunion du comité central du RPG arc-en-ciel.
Ibrahima Chérif Bah ajoute par la même occasion que la seule et unique opposition en Guinée, est celle qui n'est pas représentée dans cette Assemblée nationale ; il rassure également que cette opposition extra parlementaire va poursuivre son combat.
"Cette Assemblée, c'est la réunion du comité central du RPG avec des partis invités qui vont participer au débat, mais qui n’auront aucune influence sur les décisions. Cela n’augure rien de bon, donc dans les mois futurs c’est un échec total.
La vraie opposition aujourd’hui est extraparlementaire et elle va continuer à jouer son jeu et ne sera pas secouée par les mains de ces gens pour la mettre en ruine", a laissé entendre l'ancien gouverneur de la Banque centrale.
Mamadou Moussa Diallo, Infosreelles.com
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Conakry-Déclaration No 77 du Bloc Libéral
« L’opprimé et l’oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité. Quand j’ai franchi les portes de la prison, telle était ma mission: libérer à la fois l’opprimé et l’oppresseur.» -Nelson Mandela – Un long chemin vers la liberté.
Le BLOC LIBÉRAL (BL) constate avec regret, qu’en dépit de la crise du COVID19 qui sévit en Guinée, Alpha Condé et son administration aux ordres continuent les arrestations et l’emprisonnement arbitraires des leaders et partisans du FNDC. Ces graves violations des droits civiques des citoyens se poursuivent avec frénésie tant à Conakry que sur l’étendue du territoire national.
C’est la preuve irréfutable que le régime persiste dans sa logique d'éteindre toutes expressions d’opinions populaires allant en contre-sens de sa politique d’embrigadement des Guinéens. En effet, quelques semaines après le pseudo double scrutin contesté du 22 mars dernier, plus de 42 citoyens ont été arrêtés à N’Zérékoré et déportés, sans aucun procès, en Haute Guinée.
Parmi les personnes arrêtées figurent des leaders du FNDC entre autres : Cécé Loua, Maire de la Commune de N’Zérékoré ; Fassou Gomou, ex-partisan du RPG et membre du FNDC. ; et Elise Sagno, homme d’affaire et membre du FNDC. Il y a aussi Oumar sylla, alias Fonikè Menguè, membre de la coordination du FNDC détenu à la Maison Centrale de Conakry, aussi de manière extrajudiciaire. Conséquemment, le BL condamne ces pratiques dégradantes et inhumaines qui sont aux antipodes des valeurs démocratiques.
Le BL exige la libération sans condition de ces militants du FNDC et l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire la lumière sur les massacres de N’Zérékoré, qui ont fait des dizaines de morts (la majorité enterrée dans une fosse commune), plus d’une centaine de blessés, des destructions de 83 maisons dont cinq églises, et des destructions de plusieurs voitures et motos privées.
Par ailleurs, Le BL demeure préoccupé par le haut risque de contamination qui prévaut dans le système carcéral en général et à la Maison Centrale où s’accumulent d’innombrable prisonniers ; déjà des morts liés au coronavirus y ont été signalés. En effet, il est établi qu’il n’y a aucune mesure d'hygiène dans les institutions carcérales, dont la Maison Centrale de Conakry. Il est aussi établi que la plupart des personnes privées de liberté n’ont jamais été condamnées par un juge. Ce sont des personnes qui attendent d’être jugées, certaines depuis dix ans ou plus. C’est même parfois pour des délits qui n’auraient pas envoyé quelqu’un en prison pour plus de six mois.
Le BL craint une propagation explosive du COVID19 à l'intérieur des prisons. Ainsi pour éviter une hécatombe dans ces lieux propices à l'évolution de l’épidémie, le BL demande au gouvernement guinéen d’y mettre en place des mesures idoines de prévention et de gestion du COVID-19. En outre, le BL exige la libération immédiate des prisonniers de droit commun, conformément aux injonctions des institutions mondiales, comme l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Enfin le BL invite la communauté internationale à porter un regard attentif sur l'acharnement névrotique du pouvoir de Conakry à museler l’expression de la liberté d’opinion que symbolise le FNDC. Pour conclure, le BL exprime son attachement indéfectible à l’esprit de la constitution du 07 mai 2010 et à réclamer l'alternance démocratique qu'elle prescrit en son article 27.
Fait à Conakry, le 5 mai 2020
Le Bloc Libéral
Conakry-Les violences et les arrestations arbitraires d'opposants enregistrées ces derniers temps en N'zerekoré, suscitent colère et indignation au sein de l'opposition. Plusieurs leaders politiques accusent ouvertement le régime d'Alpha Condé d'orienter désormais sa répression contre les ressortissants de cette région, à cause de leur opposition au double scrutin controversé du 22 mars dernier.
Ainsi, pour le leader du parti Bloc Libéral, tous les leaders d'opinion originaires de cette région, sont aujourd'hui pourchassés pour être conduits au camp militaire de Soronkoni. C'est pourquoi, Dr Faya Millimono demande aux Guinéens de rester mobilisés dans l'ensemble pour mettre Alpha Condé et son clan hors d'état de nuire.
"Aujourd'hui tous ceux qui sont des leaders d’opinion en région forestière sont en train d’être pourchassés pour être envoyés au camp militaire de Soronkoni. A tous les guinéens épris de justice et de liberté, nous disons de rester mobilisés et vigilants.
Parce que pour que nous ayons la paix et que le vivre ensemble dans le pays s’améliore, il faut que nous mettions hors d’état de nuire Alpha Condé et les extrémistes autour de lui", a suggéré l'ancien candidat à l'élection présidentielle de 2015.
Mamadou Moussa Diallo, infosreelles.com
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Conakry-Après son élection à la tête de la nouvelle Assemblée nationale très contestée, le député Amadou Damaro Camara dit vouloir renouer le dialogue avec l'opposition extra parlémentaire pour apaiser les tensions politiques dans le pays. C'est une main tendue qui suscite à ce jour une avalanche de commentaires et de réactions dans la cité.
Toutefois, au sein de l'opposition extra parlementaire, cette annonce de Damaro est loin d'inspirer confiance. Car en effet, beaucoup des leaders de cette opposition le considèrent déjà comme le principal instigateur de la division communautaire dans le pays.
C'est du moins ce qu'en pense l'ex vice président de l'UFDG et ancien ministre de la réconciliation nationale bah Oury, qui qualifie Damaro d'homme clivant et agressif, occasionnant l'antagonisme communautaire en Guinée. Raison pour laquelle, cet acteur politique de l'opposition dit n'avoir aucune confiance à cette main tendue de Damaro.
"Damaro c’est quelqu’un de clivant et d’agressif pour pousser à des antagonismes communautaires dans le pays. C’est lui-même qui le dit, les enregistrements existent aujourd'hui. Maintenant qu’il a atteint une partie de ses objectifs, être président de l'Assemblée nationale, il veut redorer son blason. Son discours me fait penser à quelqu’un qui vous tend la main gauche avec un large sourire et de l’autre avec un poignard prêt à vous trucider au moment opportun", a-t-il expliqué.
Plus loin, le président du parti UDD estime que cette annonce n'est rien d'autre que l'art du mensonge, c'est pourquoi il demande aux Guinéens de savoir qui il faut écouter parmi les hommes politiques qui prétendent agir pour la paix.
"Pour sa main tendue, je n’y crois pas du tout, car je suis cartésien. Je ne crois en ce que je vois. C’est l’art du mensonge. Donc, il faut que les Guinéens le sachent. Un discours politicien qui parle de paix, de main tendue ou encore de dialogue, il faut savoir qui le tient et s’il est crédible", a-t-il renchéri pour conclure.
Mamadou Moussa Diallo, Infosreelles.com
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- Urgent/Politique: un membre du RPG vient d'être exclu par la direction nationale du parti !
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