Présidentielle d'octobre en Guinée: Ousmane Gaoual prévient que toutes les options sont sur la table pour obtenir l'alternance !

À l'approche de la date du 18 octobre prévue pour le premier tour de l'élection présidentielle en Guinée, la tension entre le pouvoir et l'opposition prend une tournure inquiétante. Pour cause, l'UFDG qui, contre toute attente, s'est engagé dans la course, prévient régulièrement que ce qui s'est passé en 2010 et en 2015 ne va plus jamais se répéter cette fois-ci.

C'est du moins l'avertissement réitéré ce weekend par le coordinateur de la cellule de communication de l'UFDG. Ousmane Gaoual Diallo qui participait à l'émission "Le débat africain" sur RFI, a profité de l'occasion pour mettre le pouvoir en garde sur l'engagement de son parti à ne plus se laisser faire cette année.

Il prévient par la suite que toutes les options sont sur la table pour aboutir à l'alternance politique à la tête de notre pays, y compris par la "Révolution". Mais avant cela, il dit vouloir privilégier cette alternance par la voix démocratique, c'est ce qui, selon lui, justifie la participation de l'UFDG à l'élection présidentielle, malgré les problèmes qui entourent le processus électoral en cours.

Voici un extrait de l'intervention de l'honorable Ousmane Gaoual, coordinateur de la cellule de communication de l'UFDG, chez nos confrères de Radio France internationale RFI !

Notre engagement dans ce processus électoral est une étape. Après notre candidature, il y a deux ou trois choses qui restent. Nous avons la possibilité de faire en sorte que le président Alpha Condé soit sanctionné par le peuple de Guinée dans les urnes, pour ceux qui souhaitent un changement démocratique et mettre fin à ses volontés de pérennisation au pouvoir. 

Si cette étape échoue, on n’est pas à l’abri d’une révolution populaire à l’instar de ce qui se passe ailleurs. Nous ne nous interdisons rien. Si le peuple décide que c’est par une révolution qu’il va remettre de l’ordre dans ses institutions, l’idée sera la bienvenue. Donc en allant aux élections, c’est une étape. 

C’est une possibilité qui est donnée y compris aux membres du FNDC qui s’opposent à un mandat à vie, de venir massivement voter derrière le candidat qui est un membre éminent du FNDC, pour que ce changement puisse voir le jour, malgré le désastreux constat que nous partageons avec les uns et les autres, sur la situation politique et l’organisation de ces élections dans notre pays. Des choses peuvent se passer. Il ne faut pas croire que quand le dictateur s’exprime en bombant le torse, que tout est joué d’avance. En réalité, il exprime une peur et non des certitudes.

La Rédaction

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