Malgré les promesses et les garanties données par les membres du CNRD et du gouvernement, le calendrier de la transition fixé pour une durée de 24 mois semble bien être sur une Pante glissante. À en croire à certains observateurs avertis, l'on se dirige tout droit vers un glissement du calendrier, à cause, surtout, de la réticence des partenaires internationaux à apporter un financement pour le processus électoral en cours.
Depuis sa décision de suspendre le juge du tribunal de première instance de Labé et le substitut du procureur de la même juridiction, rien ne va plus entre le ministre de la justice Charles Wright et l'association des magistrats de Guinée. Ces derniers accusent le chef du département de la justice et des droits de l'homme d'agir en toute violation de la loi qui régit le fonctionnement de la justice dans ce sens.
Dans la procédure judiciaire engagée contre les camarades Foniké Menguè et Djani Alfa qui s'est élargie à Mamadou Billo BAH, sur instruction de Alphonse Charles Wright, alors procureur général près la Cour d'appel de Conakry, le jeune magistrat Ce Avis Gamy était le représentant du ministère public au procès.
De mémoire de magistrat, d’avocat ou de juriste guinéen tout court, jamais une décision de justice n’a suscité autant de polémique et de controverses que l’arrêt n°008 du 27 juillet 2023 de la Première chambre pénale de la Cour suprême. Chaque partie le comprend et l’interprète à sa manière au point que chose rarissime, l’interprétation dudit arrêt a été demandée à la Cour suprême.
Le ministre de la justice, comme à son habitude, a suspendu deux magistrats ces dernières heures en Guinée. Il s'agit du président du tribunal de première instance de Labé et du substitut du procureur de la même juridiction. Mais comme il fallait s'y attendre, cette décision du ministre Charles Wright a irrité la colère des l'association des magistrats de Guinée l’AMG.
L'interpellation de jeunes qui auraient organisé une manifestation sur la voie publique à Kankan, en guise de soutien au caporal légionnaire et colonel en Guinée, est une opération en trompe-l'œil. Cette manifestation qui est loin d'être spontanée est le début d'une série de manifestations savamment orchestrées à partir du Palais Mohamed 5 dans la perspective de la confiscation du pouvoir par la nébuleuse CNRD.
Le Colonel Mamadi Doumbouya sera-t-il candidat pour les prochaines élections présidentielles en Guinée ? Depuis quelques jours, cette question fait l'objet d'une grande spéculation dans la cité. Certains observateurs avertis n'hésitent pas de faire un lien entre cette éventuelle candidature du chef de junte du CNRD et les dernières décisions qu'il a prises concernant les chefs de quartiers et l'organisation des élections.
Logiquement, un dirigeant non élu qui nomme à tous les postes, est comme un ignorant qui délivre des diplômes d’aptitude académique ou un mediocre qui signe des certificats de talent. C’est absurde mais régulièrement admis dans notre pays. Parmi les signes les plus perceptibles de la dictature, il y a l’envie de domination absolue.
En dépit des sanctions et des menaces de la CEDEAO contre les militaires qui ont pris le pouvoir au Niger, la Guinée garde toujours une position un peu confuse sur la situation qui prévaut dans ce pays du Sahel. Mais ces derniers jours, le CNRD semble bien clarifier sa position sur les mesures prises et celles envisagées par l'organisation sous régionale pour rétablir le président déchu, Mohamed Bazoum.
Si ces mauvais plaisantins de Niamey réussissent leur coup, s’ils destituent le président Bazoum, s’ils le tuent, s’ils le jettent en exil ou en prison, c’en serait fini de la démocratie en Afrique. Ce serait la mort de la chose instituée, la réactualisation des coups de force, la porte ouverte aux médiocrates : les politiciens véreux, les caporaux avides de diamant et de gloire, etc.
Après leur acquittement par la justice guinéenne, les responsables du FNDC ont entamé une offensive diplomatique aux États-Unis d'Amérique. Cette offensive conduite par le Coordinateur National, Oumar Sylla (Fonike Mengue) et Billo Bah, responsable des antennes, mobilisation et actions du mouvement, accompagnés de ses représentants résidants dans le pays, a abouti à plusieurs rencontres de haut niveau au près des institutions américaines.
Depuis son exclusion par une décision du conseil politique, l'ancien coordinateur de la cellule de communication de l'UFDG ne rate aucune occasion pour s'attaquer aux responsables de son ancien parti par média interposé. Le ministre des télécommunications et porte parole du gouvernement de transition, Ousmane Gaoual Diallo, s'attaque régulièrement à l'UFDG et à son président, dont il semble remettre en cause le leadership et la légalité.
On a d’abord cru que c’était un canular, un poisson d’avril sauf qu’on était au mois de juillet, sauf qu’il n’y a point d’humour chez les gradés et qu’il faut y prendre pour argent comptant les choses les plus invraisemblables, les plus rocambolesques. Et au fil des heures, il a fallu se rendre à l’évidence :
Une délégation de haut niveau du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), dirigée par le Coordinateur National, Oumar Sylla Fonike Mengue, accompagné de Billo Bah, chargé des structures (antennes) au niveau national et international, de Mouloukou Souleymane conseiller du Coordinateur, de Barry Sadou, Coordinateur de la Coordination dans la Grande Région de New-York, et de Alpha Fria, porte-parole du mouvement s'est rendue aux Nations Unies pour une réunion sur la situation sociopolitique en Guinée.
Détenu à la maison centrale de Conakry avec plusieurs autres responsables du pouvoir d'Alpha Condé depuis plus d'une année déjà, l'ancien ministre de la défense nationale va finalement bénéficier d'une liberté dans les jours à venir. C'est la cour suprême, la plus haute instance judiciaire de la Guinée, qui a ordonné sa mise en liberté sous caution.
Conakry, le 24 juillet 2023 – Six mois après la remise officielle des lettres de mission contenant les objectifs et les missions assignés à chaque département ministériel pour l'année 2023-2024, le Premier ministre a entamé ce matin l'évaluation à mi-parcours des Chefs de départements au palais de la Colombe.
Le Bureau Exécutif du REMIGUI (Réseau des médias sur internet en Guinée) exprime ses vives préoccupations suite à une plainte visant le journaliste Abdoul Latif Diallo, Directeur de publication du site d’information www.depecheguinee.com. Le Bureau Exécutif est étonné de constater que cette plainte contre notre confrère journaliste est faite auprès de la Brigade de recherche de la gendarmerie nationale de Matam.
La bataille judiciaire entre le FNDC et l'État guinéen est loin d'atteindre son épilogue. Le responsable des opérations du Front National pour la Défense de la Constitution ( FNDC), a engagé des poursuites judiciaires contre le commissaire spécial de l'aéroport international de Conakry, qui l'avait empêché de voyager il y'a quelques jours.
Ce lundi 17 juillet 2023, en soirée, s'est tenue une rencontre qui a rassemblé la délégation dirigée par Ousmane Diagana, Vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, les membres du gouvernement ainsi que des cadres de départements sectoriels. Les discussions se sont principalement concentrées sur des sujets prometteurs en matière de développement, nourrissant l'espoir d'un avenir prospère.
Fondée à la veille de la présidentielle de Octobre 2020, l'Alliance Nationale pour l'Alternance et la Démocratie (ANAD), dirigée par Cellou dalein Diallo, est sur le point de s'effriter en pleine transition politique. La nouvelle s'est concrétisée ce Vendredi 14 Juillet 2023, à travers un courrier en date du 12 Juillet dernier, adressé au président de l'UFDG qui séjourne déjà à l'extérieur depuis un ans maintenant.
Le procès des massacres du 28 Septembre 2009 entamé en Septembre 2022 est loin d'atteindre son épilogue. Après la nouvelle comparution de Marcel Guilavogui dans laquelle il a déclaré que le capitaine Moussa Dadis Camara est le seul responsable de ces massacres, l'ex chef de la junte militaire de 2009 pourrait bien comparaître de nouveau dans les jours à venir pour répliquer sur ces accusations portées contre lui.
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