Ce Samedi 04 Mars 2023, le leader de l'UFDG a présidé la cérémonie d'inauguration du nouveau siège de son parti à Luanda, la capitale angolaise, où il séjourne depuis quelques jours. Un bâtiment flambant neuf construit grâce à l'apport des militants et sympathisants du parti résidants dans ce pays, où s'est installée une forte communauté guinéenne ces derniers temps.

Depuis quelques jours, le leader de l'UFDG séjourne en Angola pour rencontrer ses militants et sympathisants résidants dans ce pays de l'Afrique Australe. Dès son arrivée dans le pays, Cellou dalein Diallo a été accueilli par ses compatriotes vivant dans la capitale Luanda, où il a tenu un meeting géant en présence de nombreux guinéens.

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Colonel Mamadi Doumbouya, s’est rendu ce mercredi 1er mars à l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré pour accueillir ses compatriotes guinéens venant de la Tunisie. Le Chef de l’Etat a tenu à faire lui-même le déplacement pour leur témoigner de vive voix que les autorités suivent de près leur situation depuis les déclarations tenues au plus haut sommet de l'Etat tunisien.

Comme on le constate, le président de la transition continue de meubler les départements ministériels de son gouvernement à travers des nominations. Dans la soirée de ce mardi 28 Février 2023, plusieurs cadres ont été nommés par le Col. Mamadi Doumbouya dans trois départements ministériels, à travers une série de décrets lus sur les antennes de la Radio Télévision Nationale.

La Coordination Nationale du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) porte à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale que les camarades Foniké Menguè et Ibrahima Diallo, respectivement Coordinateur et Responsable des opérations du mouvement, ont reçu, ce jour 28 février 2023 à la maison d’arrêt de Conakry, la visite de Monsieur Zaoro KONOMOU, doyen des juges du Tribunal de Première Instance (TPI) de Kaloum.

Conakry - C’est dans un des avions de la nouvelle flotte nationale , maintenant bien connue des Guinéens et floquée aux couleurs de la République, que le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Guinéens établis à l’Étranger, Dr. Morissanda Kouyaté, ainsi que plusieurs cadres de son département ont pris leur envol pour la Tunisie.

Après l'annonce d'une nouvelle journée de manifestation projetée par les Forces vives de la Nation le 09 Mars prochain à Conakry et dans les préfectures environnantes, le gouvernement de la transition semble se retrouver dans une panique totale, à cause de la contestation qui s'accentue de plus en plus autour du CNRD.

La transition apaisée, tant attendue par les guinéens, n'est pas encore à l'ordre du jour en Guinée. Pour cause, la contestation s'accentue de plus en plus sur la junte militaire dirigée par le Col. Mamadi Doumbouya. Après la marche du 16 Février dernier organisée par le FNDC, une autre journée de manifestation vient d'être programmée pour le 09 Mars prochain à Conakry et dans les préfectures environnantes.

Suite à la manifestation du 16 Février dernier organisée par le FNDC et soutenue par d'autres partis politiques, le ministre de l'Administration du territoire a menacé de retirer l'agrément de ces partis qui ont pris part à la marche. Mory Condé justifie sa menace par le fait que le FNDC n'est plus une entité légale en Guinée, après sa "dissolution" par les autorités de la transition.

La deuxième journée du symposium sur le constitutionnalisme en République de Guinée a été marquée ce mercredi 22 février 2023 par plusieurs communications. Sous la modération de Mme Djenabou TOURE, Experte électorale le panel 4 a porté sur le Genre et l'inclusion dans les élections.

Malgré l'accord obtenu autour de la table entre le CNRD et certains acteurs politiques guinéens, la transition continue toujours de patiner. Pour cause, les acteurs politiques les plus représentatifs ont toujours choisi de boycotter le cadre qu'il qualifient de séminaire gouvernemental, qui ne répond à aucun critère objectif.

La transition guinéenne rentre dans une nouvelle phase importante pour le retour à l'ordre constitutionnel. Il s'agit de l'étape cruciale relative à la rédaction de la nouvelle constitution, qui va remplacer celle imposée par Alpha Condé après le référendum contesté de mars 2020, à travers lequel il a validé son troisième mandat.

Le Chef suprême des Armées, le Colonel Mamadi Doumbouya, a visité ce lundi 20 février 2023, successivement le Prytanée militaire de Guinée, inauguré le 9 janvier dernier, l'Ecole d'état-major ouverte le 1er novembre 2022, et l'Ecole militaire interarmée (EMIA) au sein du camp Alpha Yaya Diallo.

Comme les précédentes marches, celle de ce 16 Février 2023 a enregistré également des pertes en vie humaine, notamment dans la commune de Ratoma. Pour le moment, on dénombre deux morts par balle à Sonfonia gare et à Hamdallaye, deux quartiers situés le long de la route le prince.

La forte réquisition des forces répressives (BATA, GIR, BRB, CMIS, BRI, des unités de la GENDARMERIE, Armée de Mer, Armée de l’Air) par les nouveaux dictateurs guinéens (CNRD et le Gouvernement de transition) n’a pas empêché les Guinéens farouchement attachés au retour imminent à l’ordre constitutionnel de répondre massivement ce jeudi à l’appel à la manifestation pacifique et citoyenne lancé par le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC).

Comme prévu, le FNDC a maintenu sa marche pacifique ce Jeudi 16 Février 2023 à Conakry et dans les préfectures environnantes. Malgré l'interdiction faite par les autorités de la transition, la ville de Conakry a été largement paralysée par le mot d'ordre du Front anti troisième mandat, officiellement dissout par le gouvernement.

Depuis l’interdiction injustifiée des manifestations en République de Guinée par la junte au pouvoir, en mai 2022, à la veille de chaque mobilisation citoyenne et pacifique, les autorités militaires et sécuritaires tiennent des réunions de faits à l'état-major général des Forces Armées.

Manifester, ce n'est pas "envoyer des gens à l'abattoir ". S'il y a des morts ou des blessés par balles dans une manifestation, ce n'est jamais la faute des manifestants mais de ceux ont qui ont tué ou blessé des manifestants. La preuve en est que ceux qui sont supposés avoir tué ou commandité la tuerie du 28 septembre 2009, au stade éponyme, sont ceux-là qui comparaissent aujourd'hui devant le tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la Cour d'appel de Conakry.

Entamé depuis le mois de Septembre 2022 au tribunal de première instance de Dixinn, délocalisé à la Cour d'Appel de Conakry, le procès des massacres du 28 Septembre 2009 continue son cours normal avec l'audition des personnes accusées sur le dossier. Aux jours d'aujourd'hui, les 11 accusés dans cette affaire ont tous été entendus par les différentes parties.

Annoncée pour une période de deux ans, la transition en cours doit, en principe, être clôturée par des élections générales pour assurer un retour normal à l'ordre constitutionnel. En attendant la date officielle de ces élections, les partis politiques qui souhaitent competir s'activent déjà sur le terrain pour mobiliser leurs militants et sympathisants à la base.

C’est avec désolation que la Coordination Nationale du FNDC a appris dans la soirée de ce jeudi, les « injonctions aux fins de poursuites judiciaires pour des faits de diffamation et d’injures» du ministre de la justice et des droits de l’Homme , Alphonse Charles Wright, contre le journaliste du groupe Hadafo Médias, M. Mohamed Mara.