Disparition de Diego Maradona: voici le parcours de cette légende du Football mondial !

Le monde du football est dans le choc depuis l'annonce de la disparition de l'une de légende du ballon rond. L'Argentin Diego Maradona, est décidé ce mercredi 25 Novembre 2020 suite à un arrêt cardiaque à Buenos-Aires, dans la capitale de son pays natal. C'est une disparition qui a suscité d'énormes compassions à travers le monde.

Nous vous proposons ici un aperçu sur le parcours de cette légende du football mondial !

De son vrai nom, Diego Armando Maradona, le footballeur est né dans la localité de Lanus en Argentine le 30 octobre 1960. Avec une taille de 1,66 m pour 70 Kg, la légende du ballon rond a débuté sa carrière en 1976 avec le club local Argentinos Juniors. Il est reste dans ce club jusqu’en 1980 avant de rejoindre Boca Juniors où il évolue pendant deux ans.

Le club catalan du FC Barcelone l’accueille par la suite. Il y reste jusqu’en 1984 avant de partir pour le SSC Napoli en Italie jusqu’en 1991 avant de revenir en Espagne au Seville FC de 1992 à 1993. Newell’s Old Boys (1993-fév.1994) et Boca Juniors (sept.1995-1997), sont les clubs où il évolue plus tard.

Joueur de milieu de terrain, Diego Maradona ou encore El Pibe de oro a marqué l’histoire du football mondial en remportant de nombreux titres. En 1986, avec son pays, il est vainqueur de la Coupe du monde. La sélection argentine qu’il porte est aussi finaliste de la coupe du monde de football qu’elle perd en 1990 contre l’Allemagne.

Mais l’argentine avec Maradona est vainqueur de la Coupe du monde Juniors (U-20) en 1979. Son pays est en outre vainqueur de la Coupe intercontinentale des nations en 1993. En club, Maradona a aussi glané des lauriers. Il est vainqueur de la Coupe de l’UEFA en 1989 avec Napoli. Deux fois champion d’Italie, en 1987 et 1990 avec le même club. Il a été également champion d’Argentine en 1981 avec son club Boca Juniors. En Espagne, Maradona remporte la Copa de Rey en 1983 avant d’être finaliste de cette coupe avec le même club FC Barcelone. Diego Maradona c’est aussi un ballon d’Or FIFA alors qu’il est élu meilleur joueur de la coupe du monde en 1986. Il a totalisé 91 sélections, 34 buts de 1977 à 1994 et 57 fois capitaine.

Retour sur cinq grandes étapes de sa carrière !

1. Boca Junior, 1981

Quand on pense à Diego Maradona, on se rappelle de lui portant le maillot de l’Argentine, de Naples, mais aussi de Boca Juniors. «El Pibe de oro» («le gamin en or») n’a pourtant passé qu’une belle saison dans le club de Buenos Aires. Après avoir débuté sous les couleurs d’Argentinos, il y signe en 1981, à 20 ans. En 40 matchs avec les occupants de la Bombonera, il marque 28 buts, est nommé capitaine et remporte le championnat.

Il s’illustre surtout contre le grand rival, River Plate. Le 10 avril 1981, l’ennemi est humilié 3-0, avec un grand match d’el Pibe de oro. Son but mis à petits pas, presque tranquillement, après avoir dribblé le gardien et sans se soucier du dernier défenseur, montre alors à quel point il marche sur le football de son pays. A la fin de sa carrière, il y revient pour un dernier tour de piste, en 1995-1997, mais ce n’est plus le même homme.

2. La main de dieu, 1986 !

Cinq minutes qui font l’histoire d’un homme : 22 juin 1986, Diego Maradona affronte l’Angleterre en quart de finale de Coupe du Monde, dans le stade Azteca, sous la chaleur de Mexico. Le match est tendu, quatre ans après la guerre des Malouines, la politique se mêle au football. 51e minute de jeu : les deux équipes sont à égalité 0 à 0.

Diego Maradona marque un premier but de la main. L’arbitre tunisien ne voit rien. Pas le temps de respirer. 56e minute de jeu : le numéro 10 part du milieu de son camp, fait l’amour à une demi-douzaine d’Anglais et marque un second but. A la fin du match, il est revenu sur le premier pion à sa manière. Diego Maradona a parlé de la «main de Dieu». Des années plus tard, le second pion a été élu «but du siècle».

3. Un dieu à Naples, 1987 !

10 mai 1987 : le rêve devient réalité. Le Napoli reçoit la Fiorentina pour concrétiser son premier Scudetto historique. Il faut lui faut un petit point pour terminer devant la Juventus de Michel Platini. La victoire du Sud des «pauvres» contre le Nord des «riches» était inimaginable. Elle doit ce succès à Diego Maradona. L’argentin était une star ; ce soir-là, il est devenu éternel. Un titre qui va déclencher la folie dans la ville. Partout. Sur les murs du cimetière, on peut lire un message, adressé aux morts : «Vous ne savez pas ce que vous ratez.» Le lendemain, une autre inscription apparaîtra juste en dessous : «Êtes-vous sûrs qu’on l’a raté ?»

4. Argentine-Grèce, 1994 !

En 1994, Maradona est en déclin. Il a quitté Naples en 1991 où il a été condamné à quinze mois de suspension, et n’a pas réussi à rebondir à Séville en Espagne ni au Newell’s Old Boys en Argentine. Cocaïne, surpoids, excès… Il est annoncé fini pour le foot. Mais il est tout de même sélectionné pour la Coupe du monde 1994 aux Etats-Unis.

Lors du premier match contre la Grèce, c’est la renaissance : après une succession de une-deux délicieux, son tir à l’entrée de la surface va se lover dans la lucarne adverse. Les supporters célèbrent l’enfant prodigue, sans savoir alors que c’est son dernier but en équipe argentine. Quelques jours après et un match contre le Nigeria, il est testé positif à l’éphédrine et exclu. Après 91 sélections, on ne le reverra jamais sous le maillot rayé blanc et ciel.

5. Coupe du Monde 2010 !

Si les Français ont été traumatisés par la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, et l’épisode de Knysna, quitte à oublier tout le reste de cette compétition, les Argentins n’en ont pas de bons souvenirs non plus. En 2008, Maradona est nommé entraîneur de l’Albiceleste. C’est sa première vraie expérience et dès le départ, cela se passe mal. Pour le poste, il n’a pas le niveau. Malgré la qualité de l’effectif, l’équipe enchaîne les matchs indigents.

Les relations sont exécrables avec la presse, au point que Maradona lance, lors d’une conférence de presse restée culte, après la qualification obtenue de justesse : «Vous n’avez qu’à venir me sucer. A tous ceux qui m’ont maltraité, venez me sucer.»

A la Coupe du monde, étonnamment, les débuts sont prometteurs. Jusqu’aux quarts de finale et une humiliation contre l’Allemagne (0-4), signant la fin de son mandat. Ses autres expériences d’entraîneur, dans des clubs modestes, seront des échecs. Paul Gilham FIFA

Avec C9info.com-2020


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