Manifestations sociales aux États-Unis: Donald Trump de plus en plus coincé avec le dos au mur !

Washington-C'est un autre revers que vient de connaître l'actuel locataire de la maison blanche. Après avoir réquisitionné l'armée pour faire revenir le calme dans les villes secouées par les manifestations en cours, Donald Trump a été finalement désavoué et lâché par son ministre de la défense et chef du pentagone.

En effet, contre la volonté de son chef direct, Mark Esper premier responsable du ministère américain de la défense, a rejeté catégoriquement l'idée de déployer les forces armées américaines pour s'occuper des manifestations sociales qui minent le pays depuis plus d'une semaine maintenant.

Ainsi, dans sa déclaration rendue publique ce mercredi 03 juin 2020, le ministre de la défense a laissé entendre que la garde nationale doit s'occuper d'abord de cette situation, comme elle est entrain de le faire déjà sur le terrain. Il a, par la suite, rappelé que le moment de faire intervenir l'armée n'est pas encore arrivé, car à ses yeux, la situation n'a pas encore atteint une certaine urgence sécuritaire pour le pays.

"J’ai toujours pensé et je continue à le faire que la Garde nationale est la mieux placée pour venir en aide aux autorités civiles dans cette situation, en soutien aux forces de l’ordre locales, a-t-il dit. L’option d’utiliser les soldats des troupes américaines ne doit être employée qu’en dernier recours et seulement dans les cas les plus urgents et les plus désespérés. Nous ne sommes pas actuellement dans cette situation. Je ne soutiens pas l’invocation de la loi sur l’insurrection", a-t-il fait savoir dans sa déclaration.

Cette prise de position contraire est une autre humiliation pour le 45e président des États-Unis. Aujourd'hui, Donald Trump est décrié à l'interne comme à l'externe, y compris par ses propres alliés. Celui qui s'était fait passer comme donneur de leçons de démocratie et de bonne gouvernance, en reçoit largement de la part de ceux qu'il a toujours critiqués, comme la Chine, la Russie, la Corée du Nord ou encore l'Iran.

Cette crise sociale devient une sale épreuve pour les États-Unis, car ils finiront désormais par comprendre que leur société est aussi fragile et vulnérable, qu'elle n'est point à l'abri des troubles et des émeutes qui, dans l'avenir, pourraient entraîner un véritable bouleversement social et politique. C'est une double leçon de morale politique et sociale pour un pays qui se croyait être épargné de toute situation incontrôlable.

La Rédaction 

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