Géopolitique internationale: les tensions entre la Turquie et la Grèce en méditerranée risquent de faire exploser l'OTAN !
Depuis plusieurs mois maintenant, rien ne va plus dans la méditerranée orientale entre Ankara et Athènes. Pour cause, la Turquie a décidé d'y déployer un navire de cherche énergétique pour se lancer dans la conquête des gisements de gaz naturel qui se trouvent dans cette partie des eaux internationales.
Cette décision du président Erdogan n'a pas tardé d'irriter la colère de la Grèce voisine qui, de son coté, continue toujours de revendiquer la paternité de cette partie de la méditerranée. Ce désaccord a directement fait monter la tension entre les deux pays, tous membres de l'OTAN. Et à l'allure où évolue la situation, l'on n'est pas loin d'une escalade militaire dangereuse entre les armées de deux pays.
Car ces dernières heures encore, la tension a pris une autre tournure avec l'implication directe de la France, de l'Italie et de Chypre aux côtés des forces militaires de la Grèce déployées dans la zone Maritime. Des exercices impressionnants sont à observer actuellement dans cette partie de la méditerranée. D'un coté les forces armées françaises, italiennes, grecques et chypriotes, appuyées par des bâtiments de guerre et des chasseurs Rafale dépêchés par Paris, et de l'autre, l'on voit des navires de guerre trucs et américains appuyés également par des chasseurs de l'armée turque.
C'est une véritable scène de guerre à l'image d'un film que l'on aperçoit actuellement dans la méditerranée orientale. Ces événement ont de quoi à inquiéter, d'autant plus qu'aucune partie ne compte reculer sur ses pas. La France va même jusqu'à menacer le déclenchement d'un conflit armé ouvert avec la Turquie, si toutefois les forces turques ne renoncent pas à leur projet de cherche de gaz dans cette partie de la méditerranée.
Mais à écouter la réaction ferme du président turc Erdogan, l'on comprend bien que ces menaces de Paris sont encore très loin d'inquiéter la Turquie. Car en effet, dans une adresse à la nation, le numéro 1 turc a dit haut et fort que son pays va continuer ses cherches dans toute la méditerranée orientale, où il lui revient de droit. Plus loin d'ailleurs, il avertit la Grèce et les pays qui sont venus pour l'appuyer, que toute erreur militaire sur l'armée turque déclencherait un conflit armé qui, précise-t-il, va anéantir la Grèce.
pourquoi une telle montée de tensions entre pays membres de l'OTAN ?
Malgré leur appartenance à la même organisation militaire, la rivalité entre ces pays reste aussi de taille. Bien avant cette circonstance en méditerranée orientale, la tension entre Paris-Athènes et Ankara était perceptible, notamment au sujet des migrants syriens et celui de l'intervention militaire turque en Libye. Histoire de rappeler que l'escalade entre ces pays ne date pas d'aujourd'hui, mais bien avant cela.
Ainsi, avec l'appui un peu voilé des États-Unis, l'on comprend la détermination de la Turquie à poursuivre ses manœuvres de recherche en méditerranée orientale, malgré le mécontentement de la France et de la Grèce, surtout après l'annonce de la première découverte d'un important gisement de gaz après quelques semaines de recherche.
Paris veut maintenir son influence dans la région et espérer tirer les avantages de ces gisements de gaz qui sont dans cette partie de la méditerranée. Mais avec la tournure actuellement des événements, les choses évoluent en défaveur de la France, dans la mesure où la Turquie se sent déjà en position de force avec l'appui que lui apporte les forces américaines déployées dans la région. Chose qui va encore compliquer la situation pour Paris et Athènes.
Mais il faut noter en outre, qu'un conflit armé n'est pas exclu dans les jours à venir entre la Turquie et la Grèce. Ce qui impliquerait la France et certains pays Européens déjà hostiles à la Turquie, comme l'Allemagne, l'Italie ou encore l'Angleterre. Mais tant que les États-Unis jouent en faveur d'Ankara, un conflit a peu de chance de durer. Peut-être qu'ils se contenteront de faire les quelques démonstrations de force, avec tous les risquent liés à cela également, comme on le constate ces derniers jours.
Affaire à suivre...
Mamadou Moussa Diallo, Infosreelles.com
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