États-Unis: la mauvaise politique de Trump conduit le pays tout droit vers l'explosion sociale !
Washington-Un chef d'État doit avoir le dos large pour supporter toutes les situations, y compris les plus extrêmes. Ne rien minimiser parmi elles, permet au président de surmonter les crises imprévues. C'est sûrement à cette règle de la vie sociale que le 45e président des États-Unis a dérobé, après la mort tragique et brutale de George Floyd, un Afro-américain.
Aujourd'hui, l'inquiétude gagne presque toutes les villes du pays. Les dernières nouvelles révèlent plusieurs dizaines de villes touchées à ce jour par les mouvements de protestation contre ce crime ignoble, commis par quelqu'un qui, en vertu de la loi, devrait plutôt protéger ce citoyen qu'il a lâchement assassiné.
Pendant ce temps, en lieu et place d'un message d'apaisement, Donald Trump retranché dans le Bunker de la maison blanche, continue à véhiculer des messages de haine pour enflammer davantage une situation qui échappe déjà à tout contrôle. Car en effet, même aux alentours de la maison blanche, les manifestants en colère y se sont donnés rendez-vous pour exprimer leur indignation.
À vrai dire donc, personne ne pouvait imaginer une telle situation de désordre généralisé, arriver aux États-Unis. Aujourd'hui, ni Donald Trump encore moins son administration, ne sait réellement par où commencer pour reprendre le contrôle de la situation, devenue de plus en plus gravissime. Surtout quand le mouvement atteint d'autres pays à travers le monde, notamment le Canada voisin et la grande Bretagne. Plusieurs manifestations de soutien aux Afro-américains ont été signalées ces dernières heures dans ces pays.
Ce qui laisse croire que la mort de ce jeune noir pourrait bien être l'élément déclencheur d'un embrasement total de la société américaine. Cela pourrait aussi être le début d'un retournement de la monnaie contre Washington, car les États-Unis ont, depuis longtemps, soutenu et entretenu des situations de chaos chez certains pays, allant jusqu'à déclencher des guerres civiles dans la plupart de ces pays.
Donc, l'ampleur de ce mouvement et les réactions suscitées par d'autres pays, comme la Chine, la Russie, l'Iran, pour ne citer que ceux là, en témoignent largement d'une éventuelle exploitation diplomatique de cette crise qui mine actuellement l'administration Trump. Surtout d'ailleurs, quand on sait que depuis son arrivée au pouvoir, Donald Trump a toujours remis en cause les principes du multilatéralisme mondial, car étant animé par un esprit d'autosuffisance, doublé d'une arrogance hors limite.
Donald Trump fragilisé par une double crise !
Déjà l'actuel locataire de la maison blanche était plus que jamais fragilisé par sa gestion de la crise du coronavirus. Une crise qui, il faut le rappeler, a fait plus de 100.000 morts dans le pays, sans pour autant compter les lourdes conséquences économiques qui en résultent. Entre récession du PIB et emplois détruits, Trump n'avait plus la tête sur les épaules pour pouvoir réaliser ses rêves économiques pour les États-Unis.
Ainsi, comme si cette crise ne suffisait pas, l'homme qui s'est toujours mis en marge du monde voit à ce jour son pouvoir fragilisé par une crise sociale bien minimisée au départ, mais qui a fini aujourd'hui par embrasser tout le pays. Chose qui n'arrange ni Donald Trump encore moins son pays, dont-il a toujours nourri le rêve de redonner sa grandeur.
Ce rêve est aujourd'hui plus que jamais brisé par ces crises qui se multiplient à quelques mois seulement de l'élection présidentielle américaine, prévue au mois de novembre prochain. Si certains américains lui ont porté confiance en 2016, tout porte à croire qu'à ce jour, la majorité d'entre eux est pressée de le voir quitter la maison blanche, car sa gestion a été plus que catastrophique pour le pays, et sur tous les plans presque.
Mamadou Moussa Diallo, Infosreelles.com
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