Un allié de Cellou avertit à propos des résultats: "nous n'hésiterons pas de les communiquer aux médias et aux chancelleries.." !

Contrairement aux deux précédentes élections présidentielles, celle du 18 octobre prochaine risque d'être très tendue entre le président sortant et son principal adversaire, Cellou dalein Diallo, candidat de l'UFDG. En pleine campagne à l'intérieur du pays, les partis alliés à l'UFDG avertissent Alpha Condé sur l'issue des résultats.

En effet, très engagés à empêcher le chef de l'État à briguer un troisième mandat de plus, ces leaders, pour la plupart originaires de la région forestière, affichent une détermination sans faille à offrir une victoire éclatante au candidat de l'UFDG qu'ils ont soutenu pour cette présidentielle.

Parmi eux, il y'a l'ancien vice président du parti NFD et ancien commissaire à la CENI. Étienne Soropogui, président du mouvement politique "Nos valeurs communes", se trouve actuellement dans la Guinée profonde, notamment en forêt, pour mobiliser les citoyens derrière le candidat de l'UFDG.

Ainsi, en passage dans la préfecture de Gueckedou, il a laissé entendre haut et fort qu'au soir du scrutin, ils n'hésiteront pas de proclamer les résultats, si toutefois ils parviennent à mobiliser les procès verbaux de tous les bureaux de vote. Cet avertissement, il l'a toujours réitéré pour, peut-être, mettre le pouvoir en garde contre toute tentative de fraudes.

Voici un extrait de la déclaration de Étienne Soropogui, allié de Cellou dalein Diallo !

Si nous avons les résultats de l'ensemble des bureaux de vote au soir du scrutin, nous n'hésiterons pas de les communiquer aux médias et aux chancelleries. Et en cas de victoire, nous nous proclamerons vainqueur, parce qu'une élection c'est la réalité des urnes. 

Nous n'irons nous réfugier ni dans une AMBASSADE, encore moins à PINET ou à grimper des murs. Des gens qui ont passé toutes leurs carrières d'opposant à organiser des rebellions et des tentatives d'assassinat, n'ont pas de leçons à nous donner. Ça tombe bien, nous sommes à Gueckedou et c'est la rébellion qui a détruit Gueckedou.

La Rédaction

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