Tribune: aux îles des médiocres, la vérité est un crime et le courage, un supplice ! (par Marouane) - Infosreelles.com

Plus rien ne sera comme avant. Les coutumes ont changé, les exigences ont varié, les choix ont muté, les ambitions aussi.

Les dirigeants les plus intelligents adoptent et adaptent leurs choix aux réalités du moment et subissent, tous, la rigueur de leur temps. 

Les discours se conforment, les politiques publiques obéissent à la loi de la nature, c'est un principe fondamental. 

Malheureusement, notre élite, ce corps malade de notre époque voit tout à l'envers. Ces cro-magnons, dépassés par leur destin et qui ont l'unique occasion de leur vie tournent tout le monde en bourrasque avec parfois, le plus idiot des mépris. 

Et après, ils sont surpris de la tournure des choses qui dépassent leur entendement. 

Ni les coups de sifflet, ni les cartons et encore moins la clameur publique ne leur freinent dans leur chute. 

Comme le dit un adage de chez nous: " Quelqu'un qui tombe, ne voit jamais son derrière. " Les idiots voient toujours la révolution arriver par la fenêtre quand trop tard aura déjà joué son rôle. 

Notre péché à tous, c'est d'avoir au dessus de nous des incultes qui croient avoir signé un CDI avec le temps et l'éternité. 

Ils oublient l'essentiel et accordent du prix et du crédit aux susceptibilités, la périphérie et les accessoires au détriment du principal. 

Donnez de l'or à un forgeron, il en fera une daba, le lendemain. 

Nos sociétés ont longtemps et toujours souffert de nos erreurs d'appréciation et de nos manques de choix raisonnables. 

Les esprits éclairés et les génies de tous les temps se sont tus face aux célèbres médiocres de toujours qui croisent de manière absurde. 

C'est pourquoi, nos problèmes ont toujours été reportés, nos souffrances aussi. On ne fait que tourner à rond. Aucun cycle décennal n'a été conclu avec ces cyniques et regrettables niais qui ont pris en otage les peuples. 

Alors que tout urge et le temps moins un allié sûr, on mesure moins la portée de notre situation et notre dramatique quotidien, insouhaitable et insupportable. 

 On fait un pas en avant, deux en arrière. C'est un perpétuel recommencement voire même un serpent qui se mort la queue.

La peur doit et maintenant changer de camp. Qu'on prononce une brutale sentence contre les bourreaux et leurs complices. 

Ainsi donc, viendra notre salut ! Bon, j'oublie même que toute "vérité n'est pas bonne à dire", affirmait l'histoirien Français, Vladimir Jankélévitch. Allez-y comprendre la vie aux îles des médiocres ! Là-bas, tout est tabou. Il n'y a de droit et de vérité que la raison du plus fort!

Dommage !

Wassalam! 

Source: lerevelateur224.com 

Par Habib Marouane Camara, journaliste-éditorialiste.