Sékou Koundouno alerte les Guinéens : ne vous laissez pas berner, Mamadi Doumbouya ne veut pas quitter le pouvoir ! - Infosreelles.com

𝗟𝗲 𝗹𝗲́𝗴𝗶𝗼𝗻𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗠𝗮𝗺𝗮𝗱𝗶 𝗗𝗼𝘂𝗺𝗯𝗼𝘂𝘆𝗮 𝗮 𝗽𝗿𝗶𝘀 𝗹𝗲 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝗿𝗺𝗲𝘀 𝗹𝗲 𝟱 𝘀𝗲𝗽𝘁𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟭. 𝗗𝗮𝗻𝘀 𝗹'𝗵𝗶𝘀𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲, 𝗰𝗲 𝗻'𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿 𝗰𝗮𝘀 𝗱'𝗶𝗿𝗿𝘂𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗺𝗶𝗹𝗶𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲. 𝗠𝗮𝗶𝘀 𝗰'𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘁 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝗳𝗼𝗶𝘀 𝗾𝘂'𝘂𝗻 𝗰𝗼𝘂𝗽 𝗱'𝗘́𝘁𝗮𝘁 𝘀𝗲 𝘀𝗼𝗹𝗱𝗮𝗶𝘁 𝗽𝗮𝗿 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝗺𝗯𝗿𝗲𝘂𝘅 𝗮𝘀𝘀𝗮𝘀𝘀𝗶𝗻𝗮𝘁𝘀. 𝗘𝗻 𝟭𝟵𝟴𝟰 𝗲𝘁 𝟮𝟬𝟬𝟴, il n'y avait eu aucune effusion de sang.

𝗘𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟭, 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝗺𝗯𝗿𝗲𝘂𝘅 𝘀𝗼𝗹𝗱𝗮𝘁𝘀 𝗮𝗽𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗻𝗮𝗻𝘁 𝗻𝗼𝘁𝗮𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗴𝗮𝗿𝗱𝗲 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗼𝗻𝘁 𝗲́𝘁𝗲́ 𝘃𝗶𝗼𝗹𝗲𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘁𝘂𝗲́𝘀 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗳𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗹'𝗮̂𝗴𝗲. 𝗣𝗹𝘂𝘀 𝗱'𝘂𝗻𝗲 𝗮𝗻𝗻𝗲́𝗲 𝗲𝗻𝗰𝗼𝗿𝗲, 𝗹𝗲𝘀 𝗳𝗮𝗺𝗶𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝘃𝗶𝗰𝘁𝗶𝗺𝗲𝘀 𝗻𝗲 𝘀𝗮𝘃𝗲𝗻𝘁 𝘁𝗼𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗽𝗮𝘀 𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘃𝗲𝗻𝘂𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗿𝗽𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀. 𝗖'𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻 𝘃𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗰𝗿𝗶𝗺𝗲 𝗱'𝗘́𝘁𝗮𝘁. 𝗔̀ 𝗺𝗼𝗶𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝗯𝗲́𝗻𝗲́𝗳𝗶𝗰𝗶𝗲𝗿 𝗱'𝘂𝗻𝗲 𝗹𝗼𝗶 𝗱'𝗮𝗺𝗻𝗶𝘀𝘁𝗶𝗲, 𝗠𝗮𝗺𝗮𝗱𝗶 𝗗𝗼𝘂𝗺𝗯𝗼𝘂𝘆𝗮 𝗲𝘁 𝘀𝗲𝘀 𝗰𝗼-𝗽𝘂𝘁𝘀𝗰𝗵𝗶𝘀𝘁𝗲𝘀 𝘀𝗮𝘃𝗲𝗻𝘁 𝗾𝘂'𝗶𝗹𝘀 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗮𝗿𝗮𝗶̂𝘁𝗿𝗼𝗻𝘁 𝘂𝗻 𝗷𝗼𝘂𝗿 𝗱𝗲𝘃𝗮𝗻𝘁 𝗹𝗮 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗶𝗰𝗲 𝗴𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲𝗻𝗻𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗿𝗲́𝗽𝗼𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗮𝗰𝘁𝗲𝘀. 𝗣𝗼𝘂𝗿 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗿𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻, 𝗶𝗹𝘀 𝗳𝗲𝗿𝗼𝗻𝘁 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗲𝗿𝘃𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗼𝗶𝗿.

Par ailleurs, les prétendus travaux dont le CNRD est en train de s'enorgueillir n'ont d'autre but que d'amadouer les citoyens pour leur faire croire que les putschistes font mieux que les civils démocratiquement élus.  D'ailleurs, la plupart de ces travaux faisaient l'objet de projets conçus par le régime déchu, quoi qu'on puisse reprocher à celui-ci en terme de bonne gouvernance et de respect des droits de l'homme. Pour la nébuleuse CNRD, qu'importe que ces projets soient ceux de l'ancien régime ; l'essentiel est de faire croire aux citoyens que c'est l'œuvre du CNRD, dans le but de justifier la confiscation du pouvoir.

Enfin, pour échapper à d'éventuelles poursuites judiciaires pour crimes et délits économiques, le seul moyen pour les putschistes du 5 septembre est de s'accrocher au pouvoir, même au prix des atteintes les plus graves de l'homme, de la restriction de l'espace civique et des combines les plus sordides.

𝗔𝘂 𝗿𝗲𝗴𝗮𝗿𝗱 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗿𝗲́𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗮𝘂𝘀𝘀𝗶 𝘃𝗶𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗲 𝗻𝗲𝘇 𝗮𝘂 𝗺𝗶𝗹𝗶𝗲𝘂 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗳𝗶𝗴𝘂𝗿𝗲, 𝗶𝗹 𝗮𝗽𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗮𝘂𝘅 𝗰𝗶𝘁𝗼𝘆𝗲𝗻𝘀 𝗲́𝗽𝗿𝗶𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗶𝗯𝗲𝗿𝘁𝗲́ 𝗲𝘁 𝗱𝗲́𝗺𝗼𝗰𝗿𝗮𝘁𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗲 𝗿𝗲́𝘃𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝗿 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗺𝗲𝘁𝘁𝗿𝗲 𝗵𝗼𝗿𝘀 𝗱'𝗲́𝘁𝗮𝘁 𝗱𝗲 𝗻𝘂𝗶𝗿𝗲 𝗰𝗲𝘀 𝗵𝗼𝗿𝘀-𝗹𝗮-𝗹𝗼𝗶 𝗾𝘂𝗶 𝗻'𝗼𝗻𝘁 𝗮𝘂𝗰𝘂𝗻𝗲 𝗹𝗲́𝗴𝗶𝘁𝗶𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗴𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗻𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗽𝗮𝘆𝘀.

𝗟𝗮 𝘃𝗶𝗲 𝗱'𝘂𝗻 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗵𝘂𝗺𝗮𝗶𝗻 𝗻𝗲 𝘀𝗲 𝗿𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲 𝗽𝗮𝘀 𝗮̀ 𝘀𝗲 𝗯𝗮𝘁𝘁𝗿𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘀𝗮 𝗽𝗶𝘁𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗼𝘁𝗶𝗱𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲 𝗮̀ 𝗹'𝗶𝗺𝗮𝗴𝗲 𝗱'𝘂𝗻 𝗮𝗻𝗶𝗺𝗮𝗹. Il doit se battre aussi pour ses convictions, pour des valeurs et principes, afin de contribuer au changement qualitatif de la société. 𝗖'𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗯𝗮𝘁 𝗮𝘂𝗾𝘂𝗲𝗹 𝘁𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗴𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲𝗻𝘀, 𝗰𝗼𝗺𝗽𝘁𝗲 𝗻𝗼𝗻 𝘁𝗲𝗻𝘂 𝗱𝗲 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗮𝗽𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗲𝘁𝗵𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗼𝘂 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲, 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹𝗲́𝘀. 𝗜𝗹 𝘆 𝘃𝗮 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗮𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗰𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻 𝗲𝘁 𝗰𝗲𝗹𝘂𝗶 𝗱𝗲 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗽𝗿𝗼𝗴𝗲́𝗻𝗶𝘁𝘂𝗿𝗲.

Sékou Koundouno

𝗥𝗘𝗦𝗣𝗢𝗡𝗦𝗔𝗕𝗟𝗘 𝗗𝗘𝗦 𝗦𝗧𝗥𝗔𝗧𝗘́𝗚𝗜𝗘𝗦 𝗘𝗧 𝗣𝗟𝗔𝗡𝗜𝗙𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗨 𝗙𝗡𝗗𝗖 

𝗠𝗘𝗠𝗕𝗥𝗘 𝗗𝗨 𝗥𝗘́𝗦𝗘𝗔𝗨 𝗔𝗙𝗥𝗜𝗞𝗞𝗜 𝗡𝗘𝗧𝗪𝗢𝗥𝗞