Quand des bandits s'accaparent de nos textes de lois pour museler la presse guinéenne (par Aly Badara Akila) !

Oui ! Des bandits veulent s'accaparer de nos textes de lois pour museler la presse guinéenne ! Notre liberté est sacrée et nous n'allons pas laisser des ptolémaïques venir la détruire pour des fins propres. Si dans un Etat les gens ne se respectent pas, ils deviennent des rebelles contre les journalistes parce qu'ils entendent leurs noms tous les jours dans un média de la place.

Le musellement de la presse dans un Etat comme le nôtre est de mettre fin a la démocratie pour tout bon en Guinée. Certains cadres malsains avec un esprit de vautours, veulent régler leur compte avec les pauvres hommes de la plume que nous sommes. Pourtant cette liberté que nous avons, ne date pas d'aujourd'hui. Avec certains cadres corrompus et d'une haine viscérale qui se servent de la nouvelle HAC pour museler la presse dans le pays d'un homme de droit qui est Alpha Condé et qui a même contribué pour la rédaction d'un journal français. 

La liberté d'expression est notre âme. Vous avez décidé de mettre fin a la vérité dans le pays, vous avez en tête une idée Machiavélique pour réduire en cendre les journalistes. C'est pourquoi aujourd'hui, vous voulez que cette presse ait deux représentants c'est-à-dire défendeurs des journalistes, qui est une manière pour vous de nous faire souffrir comme vous avez toujours eu l'habitude de le faire. Ça ne marchera pas. Si un cadre a peur des critiques qu'il travaille ou bien qu'il démissionne, au lieu d'être un bandit chef contre les journalistes accoucheurs de vérités qui décident de vous redresser. La Guinée est un scandale Dieu est au secours. 

Le journaliste n'est pas un ennemi de la nation. Le journaliste vit avec sa liberté et l'article qui le protège. Force est de reconnaitre que cette presse joue un rôle important en Guinée. Certains cadres tarés et troubadours politiques qui n'aiment pas voir la tête d'un journaliste veulent coûte que coûte voir notre liberté d'expression à terre comme ils l'ont fait aux opposants qui disaient non a un quelconque projet de nouvelle constitution. Si vous voulez qu'une nation soit folle, si vous voulez qu'une nation règne de façons désordonnées, jouez avec la presse. 

M. Le président Alpha Condé, cette presse a une liberté sacrée qui a le pouvoir de répondre à tous ceux qui veulent la voir à terre. On n'aura pas besoin d'être dans l'enfer a nouveau parce qu'en Guinée on voit la réalité de l'enfer. Des journalistes ont connu la prison. D'autres bastonnés, d'autres humiliés dans leur famille et même d'autres sont en exil aujourd'hui a cause de leur liberté d'opinion. Nous ne vous demandons pas assez de choses. 

Si vous ne pouvez pas en aide à cette presse si vous n'acceptez pas de l'accompagner, nous vous demandons de laisser cette presse souffrir avec sa liberté d'expression et ses articles sans faire de mauvais. Nous voulons une presse indépendante. Ces cadres méchants, qui veulent voir cette presse s'effondrer, sont prêts à tout pour nous détruire. Mais nous n'allons pas accepter que des étrangers hérétiques viennent décider à notre place. Jamais ! Personne ne confisquera cette liberté de la presse. 

Message aux confrères journalistes en Guinée ! 

Chers confrères et consœurs, notre liberté est notre priorité. Cette liberté nous l'avons cherchée avec un prix dignitaire. C'est pas ces gens là qui vont venir nous la retirer et faire comme si de rien n'était. Refusons, refusons parce qu'il s'agit de notre affaire. Si vous restez sans prendre de dispositions pour stopper cette autre violation flagrante de nos lois sur la liberté de la presse, nous allons finir tous dans la misère. 

Notre monde n'a rien oui ! Mais, notre indépendance est aussi importante que cette richesse escamotable. Cette liberté est notre dignité et notre survie. Si elle est détruite, on ne parlera plus de liberté et nous allons tous être derrière ces insoucieux qui ne pensent qu'à eux mêmes. Chers confrères journalistes, n'acceptons pas cette nouvelle forme de dictature. 

Le syndicat de la presse privée il est temps de réagir. Nous sommes dans un Etat allergique aux critiques. Cet Etat n'aime que les menteurs pour flouer ses dérives. Nous sommes tous des journalistes, si ils réussissent à le faire, c'est nous qui allons tous être victimes de cette bêtise étatique. Notre liberté est chère, notre liberté est sacrée et donnons nous a fond pour ne pas qu'elle soit détruite par un groupuscule de personnes. 

Le président Alpha Condé doit comprendre nos cris de coeur et réagir dès maintenant. Président Alpha Condé, l'appel d'un journaliste est important, dites à ces cadres qui sont derrière le musellement de la presse privée en Guinée, qu'ils sont sur une mauvaise piste de danse. Des voleurs volent, et quand des journalistes mènent des enquêtes pour dénoncer cela ils deviennent des trouillards et se tapent la poitrine. Cette fois-ci ça ne marchera pas, si vous ne pouvez pas nous venir en aide malgré nos problèmes internes, nous vous demandons juste de nous laisser vivre avec notre liberté d'expression parce qu'elle est à nous. 

Vive la liberté de la presse ! vive la liberté de la presse pour que vivent les journalistes en Guinée sans être inquiétés. Que Dieu sauve le pays et qu'il s'oppose aux cadres malfaiteurs qui ne veulent pas voir la Guinée aller de l'avant.

Que Dieu bénisse la Guinée et les guinéens ! 

Aly Badara Akila, journaliste panafricain pour une Afrique meilleure.