Projet de troisième mandat: un membre du FNDC rassure que le choix d'Alpha Condé ne fera que renforcer les opposants !
Conakry-Le choix de la mouvance porté sur Alpha Condé pour la présidentielle d'octobre prochain continue de susciter des tensions dans la cité. Du coté du FNDC, l'on estime que cette décision est inadmissible à leurs yeux, dans la mesure où la constitution de mai 2010 ne lui permet plus de briguer un nouveau mandat à la tête de la Guinée.
Ainsi, pour l'ancien ministre de la réconciliation nationale et président du parti UDRG, Alpha Condé et son son parti le RPG, sont entrain de tomber dans les mêmes pièges que leurs prédécesseurs qui ont dirigé la Guinée. Mais de toute façon, Bah Oury affirme haut et fort que cette décision du RPG ne fera qu'augmenter la détermination du FNDC dans le combat qu'il a engagé pour l'alternance démocratique dans notre pays.
Nous vous proposons ici un extrait de la déclaration de Bah Oury dans ce sens !
Nous nous sommes battus pendant très longtemps. Nous avons utilisé tous les moyens, les plus softs, les plus adaptés pour dissuader Monsieur Alpha Condé d’aller dans cette direction. Nous avons fait le lobbying nécessaire où nous avons été avec beaucoup de ses amis proches dans une complicité pour l’amener à ne pas aller dans ce sens et je salue la mémoire de Monsieur Babacar Touré le fondateur de Sud Fm qui au mois de février dernier était venu à Conakry pour rencontrer son ami pour lui demander de ne pas aller dans le sens de la confiscation du pouvoir en Guinée.
Monsieur Babacar Touré n’est plus de ce monde, et je crois aujourd’hui beaucoup d’amis de Alpha Condé et des militants du RPG ne sont pas en phase avec ce qui vient d’arriver. La question de l’alternance démocratique a toujours été le véritable problème de la Guinée indépendante. Donc, le RPG avec Monsieur Alpha Condé sont tombés dans le piège dans lequel d’autres chefs d’Etat guinéens étaient tombés.
Nous continuerons la lutte avec des manières qui permettront d’économiser le maximum de vies humaines. Nous mettons en place une dynamique qui permettra de réconcilier le politique. À partir du moment où on, dit on considère qu’on prend acte de la décision d’une convention de son propre parti et connaissant tout ce qui s’est passé c’est une manière assez fine d’avouer et de déclarer qu’il a pris acte et qu’il fera le nécessaire pour qu’il soit ainsi.
Il ménage le chou et la chèvre. Mais, ceci dit, les forces démocratiques, les forces axées sur les changements ne sont pas dupes et vont être renforcées dans un processus de travail politique beaucoup plus profond et décanté.
La Rédaction
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