Problèmes de gouvernance dans la sous région : voici la solution que préconise Bah Oury pour relever le défi - Infosreelles.com

Ces dernières années, la sous région ouest-africaine a connu un bouleversement politique très profond, remettant même en cause les acquis démocratiques de la décennie des années "90". Entre coups d'État militaires et insurrections populaires, les signes d'instabilité ne manquent pas. Ils ont même tendance à se multiplier et à s'éterniser dans cette région aux jours d'aujourd'hui.

Face à cette situation d'une gravité extrême qui a fini par remettre en cause le système démocratique traditionnel dans la plupart des pays, certains acteurs politiques tentent de réveiller les élites politiques des pays concernés, pour enfin, trouver une nouvelle alternative crédible aux yeux des populations qui, du jour au lendemain, ne cessent de perdre l'espoir.

Parmi ces acteurs qui se sont lancés dans cet exercice complexe, l'on retrouve Bah Oury, ancien ministre de la République et président du parti UDRG.

Merci de lire ici quelques propositions de Bah Oury pour relever le défi qui se pose !

L'Afrique de l'ouest est en panne. Les réformes institutionnelles du début des années 90 dans la foulée des conférences nationales avec la généralisation du multipartisme et la fin du parti unique ont atteint leur limite.

La démocratie formelle est dans une profonde crise. La situation est  davantage préoccupante. La violence institutionnelle a généré des violences asymétriques ( terrorisme , djahadisme, criminalité armée, luttes inter-communautaires) et a aussi favorisé l'émergence d'idées populistes et souverainistes sans réelle perspective.

Aucun État ouest-africain n'est à l'abri. Que faut-il faire pour endiguer cette descente collective en enfer ? Chaque élite nationale et sa classe politique se retrouvent devant un réel dilemme. Faire la politique comme avant et alors la catastrophe est au bout de la route.

Donc la seule alternative réaliste est de " redescendre sur terre " , se remettre en question et développer des démarches de réinvention des pratiques démocratiques en privilégiant les attentes et les besoins des populations les plus économiquement fragiles.

C'est alors ainsi que l'espoir peu renaître et la confiance en l'Etat pourra revivre. Les temps actuels sont pleins de défis. Un nouveau leadership africain , pragmatique, inventif , tourné vers la modernité et le rassemblement est une nécessité absolue.

La Rédaction

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