Poursuites judiciaires contre des responsables du FNDC: un avocat explique pourquoi Koundouno et Ibrahima Diallo ne doivent pas répondre !

Poursuivis par le procureur du tribunal de première instance de Dixinn, Sékou Koundouno et Ibrahima Diallo, respectivement chargé de la stratégie et des opérations du FNDC, refusent toujours de répondre à la convocation de la DPJ. Ces deux responsables du Front anti troisième mandat, exigent d'abord la comparution de Fabou Camara et de Simankan.

Ainsi, interrogé sur le dossier, l'avocat Maître Pépé Antoine Lamah, membre du collectif des avocats du FNDC, est revenu tout d'abord sur la poursuite lancée par Sékou Koundouno et Ibrahima Diallo contre le directeur général de la DPJ Fabou Camara et Simankan de la Brigade d'intervention.

"Sekou Koundouno et Ibrahima Diallo ont mis en mouvement, l'action publique en intentant une procédure contre Fabou et Simankan, la procédure a commencé par la fixation de la caution et ils se sont acquittés de façon régulière. Les mis en cause ont refusé de comparaître et le tribunal a tiré toutes les conséquences de Droit en faisant une saine application de la loi, à travers le mandat qu’il a émis à leur égard", a-t-il rappelé d'entrée de jeu.

Toutefois, face au refus de ces deux commissaires de répondre à la justice, Maitre Pépé Antoine Lamah estime que le chargé de la planification et de la stratégie du FNDC, a toute sa raison aussi de ne pas répondre à la convocation de la DPJ. Car pour lui, la justice guinéenne fonctionne actuellement à double vitesse en instaurant deux catégories de citoyens.

"Ces mandats n’ont pas été exécutés et, quelques mois après, ce sont les personnes contre lesquelles les mandats ont été émis, qui sont chargées de piloter une enquête de police. Vous pensez que ces personnes seront gentilles avec monsieur Koundouno ? Vous pensez qu’elles vont mener une enquête sérieuse et impartiale? Non ! Koundouno a toutes ses raisons de ne pas se rendre et c’est pourquoi, moi j’adhère à sa logique. Car, on a l’impression dans ce pays, qu’il y’a deux groupes de citoyens. Certains sont au dessus de la loi et d’autres sont soumis à la loi. Ce qui est vraiment inadmissible", a fait remarquer cet avocat du FNDC.

La Rédaction

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