Menace contre la liberté de la presse en Guinée : plusieurs médias subissent des restrictions injustifiées - Infosreelles.com

Entre sites internet bloqués et fréquences de radios brouillées, la presse privée guinéenne traverse actuellement l'un des moments les plus difficiles de son histoire depuis plusieurs années. Telle est l'image actuelle de la Guinée en ce qui concerne le respect du principe de la liberté d'expression et de l'accès à l'information, qui font partie des principes universels de la démocratie.

Pour rappel, au cours de cette année 2023, les médias privés ont régulièrement été victimes de la restriction à plusieurs niveaux. Les sites : guineematin.com et inquisiteur.net ont, pendant plusieurs jours, étaient bloqués sans aucune explication venant des autorités en place.

Du coté des médias audiovisuels, le Groupe FIM reste toujours dans le viseur des autorités en place comme un ennemi à abattre. Sa fréquence 95.3 est régulièrement brouillée pour empêcher la diffusion des programmes comme prévu, surtout lors de l'émission phare "Mirador", qui reste de loin l'émission politique la plus suivie en Guinée.

Le sabotage des programmes continue toujours au niveau de ce group de médias. Chose qui a obligé la Direction générale du Groupe de suspendre la diffusion de ses programmes ce lundi 27 Novembre 2023, en alertant l'opinion sur ces pratiques gravissimes, qui constituent une menace sérieuse sur la liberté de la presse en Guinée.

Comme pour dire que la liste des médias qui sont dans le viseur des autorités de la transition est longue, il faut ajouter le Groupe Djoma médias qui, depuis plusieurs mois également, voit sa fréquence brouillée à plusieurs reprises. Empêchant le média de diffuser correctement ses programmes.

Il faut rappeler par ailleurs, que depuis 4 jours maintenant, les guinéens n'ont plus accès aux réseaux sociaux, comme facebook, twitter, watshapp et tant d'autres, à cause de nouvelles restrictions imposées sur la connexion, sans aucune explication également. Ce qui affecte sérieusement les consommateurs guinéens.

Mais à vrai dire, il n'en fallait pas mieux pour les autorités de la transition de rappeler aux hommes de médias que la liberté d'expression n'existe pas dans une dictature.

Mamadou Moussa Diallo, Infosreelles.com

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