Médias: réaction de Djoma FM, Espace FM et FIM FM après le retrait de leurs licences et fréquences - Infosreelles.com

Après la décision du ministère de l'information et de la communication de retirer les licences des médias privés : FIM FM, Espace FM et Djoma FM, ainsi que de leurs fréquences respectives, ces trois groupes de médias ont réagi à travers une déclaration conjointe.

Dans cette déclaration, ces trois médias décident de saisir les institutions judiciaires compétentes pour annuler cette décision administrative qu'ils jugent contraire à la loi. 

Merci de lire ici la déclaration conjointe des médias : Espace FM, FIM FM et Djoma FM ! 

Nous, Hadafo Médias, Djoma Groupe et Groupe Fréquence Médias, avons été surpris par la décision de retrait des fréquences de nos différents médias. 

Le ministre Fana SOUMAH, en charge de l’information et de la communication en République de Guinée, à travers un Arrêté daté du 21 mai 2024, motive la décision par « le non-respect des cahiers de charges ».

C’est d’autant regrettable que nos médias établis en Guinée, ayant acquis la notoriété et la confiance des auditeurs et téléspectateurs, ont signé ce mercredi même les statuts portant création de l’Observatoire d’Autorégulation de la presse. 

Ils n’ont par ailleurs pu se permettre d’actes contraires aux prescriptions des cahiers de charges. D’ailleurs si un tel constat avait été fait par nos autorités, elles nous auraient interpellé et sollicité de nous des mesures correctives.

Ce n’est donc rien d’autre que la suite logique des persécutions dont nous sommes l’objet depuis novembre 2023. Autant la mesure viole la liberté de la presse, autant l’attitude des agents de l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications a été d’une violence inacceptable dans des entreprises légalement constituées. 

Des actes de vandalismes ont été constatés sur des installations de certaines radios, avant même que l’arrêté du ministre de l’information et de la communication ne nous soit signifié.

Nous condamnons avec fermeté ces comportements liberticides qui n’honorent pas notre pays, qui en 2005 avait fait le choix de la liberté de la presse, à la place de la censure et de la propagande.

En tout état de cause, nous nous réservons le droit d’engager dans de brefs délais, des démarches que nous autorisent les lois qui gouvernent notre pays, en vue de contester et d’obtenir l’annulation de cette mesure administrative.

Nous attirons d’ores et déjà, l’attention de l’opinion nationale et internationale, les défenseurs des droits humains et de la liberté de la presse, les défenseurs du droit du travail sur les conséquences dramatiques de cette décision et des actes qui ont été posés ce mercredi 22 mai 2024. 

La Rédaction 

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