Guinée, Mali, Burkina Faso : le comité exécutif de l'International Libéral fait des recommandations importantes pour le retour à l'ordre constitutionnel - Infosreelles.com
Réuni à Ottawa au Canada pour sa 206e session annuelle, le comité exécutif de l'international Libéral a jeté un regard critique sur la situation politique qui prévaut actuellement en Guinée, au Mali et au Burkina Faso. Trois pays dirigés par des juntes militaires après les coups d'État successifs intervenus entre 2020 et 2022.
Pour sa part, l'International Libéral qui regroupe les principaux partis libéraux du monde, a exprimé son regret face au retard accusé par les juntes dans l'organisation des élections permettant à un retour rapide à l'ordre constitutionnel dans ces trois pays.
Raison pour laquelle, le comité exécutif d'amande aux partenaires internationaux de ces pays, à savoir l'UA, l'UE et les Nations-Unies, de soutenir les efforts de la CEDEAO pour accentuer la pression sur les militaires afin qu'ils accélèrent les processus en cours.
Nous vous proposons ici les recommandations de l'International Libéral !
L'Internationale Libérale demeure préoccupée par les coups d'état militaires survenus récemment en Afrique de l’Ouest et surtout par le retard que prennent les juntes pour l’organisation du retour à l’ordre constitutionnel.
L’Internationale Libérale déplore en particulier la suspension des libertés fondamentales, les spoliations et le harcèlement judiciaire de leaders politiques et des acteurs de la société civile qui ont suivi les putschs ainsi que l’absence de perspectives claires quant à la durée des Transitions.
L'Internationale Libérale invite les juntes au pouvoir au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, à restaurer les libertés fondamentales notamment la liberté de réunion, d’association et de manifestation conformément aux engagements internationaux de leurs pays respectifs et les encourage à organiser dans les meilleurs délais des élections inclusives, libres et transparentes.
Elle exhorte tous les Partenaires de la Guinée du Mali et du Burkina Faso, notamment l’UA, l’UE et les Nations unies, à soutenir la CEDEAO dans ses efforts visant accentuer la pression sur les juntes pour qu’elles fassent recours au dialogue pour aplanir les divergences internes afin de favoriser un retour diligent et paisible à l’ordre constitutionnel.
La Rédaction
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