Exil forcé de Cellou dalein Diallo : ces mots de Aliou Bah qui réconfortent les militants de l'UFDG - Infosreelles.com

Malgré les persécutions qu'il a subies depuis l'avènement du CNRD au pouvoir, l'ancien premier ministre guinéen, Cellou dalein Diallo, reste toujours dans le cœur de ses militants et sympathisants. Ils l'ont prouvé le weekend dernier à l'occasion de la cérémonie commémorative de ses 16 ans à tête de l'UFDG, dont il en a fait le premier parti politique de la Guinée.

La cérémonie qui a mobilisé plusieurs militants et sympathisants du Parti, a été aussi marquée par la présence de certains leaders politiques en guise de solidarité. 

C'est le cas du leader du parti MoDeL qui, dans son intervention, est largement revenu sur les difficultés que l'ancien premier ministre traverse actuellement. Aliou Bah a demandé aux militants de l'UFDG d'être fiers de leur président, car pour lui, l'exil n'est pas une honte encore moins une faiblesse.

Merci de lire ici un extrait de l'intervention de Aliou Bah, président du MoDeL !

Cellou Dalein Diallo traverse actuellement, à l'instar de beaucoup de nos concitoyens, des moments difficiles mais qui font partie du destin; l'exil par la contrainte. Il n'y a pas de honte à être en exil, mais il y a plutôt de honte à contraindre les gens à aller en exil. 

Avec tout ce qu'il a accompli, c'est ceux qui veulent le contraindre à ne pas exercer librement ses droits en Guinée, c'est ceux-là qui devraient avoir honte, parce que tout simplement, c'est un grand homme dont personne ne peut effacer les traces de l'histoire. Mais il faut que chacun de nous sache, vous, militants UFDG, surtout qui êtes tous les jours à ses côtés, il y a des témoignages de l'histoire qui nous parlent.

La justice dont on parle en Guinée, nous savons combien de fois, elle est instrumentalisée, elle est politiquement motivée, parce que nous avons entendu tous les discours. Lorsqu’une junte arrive au pouvoir, la première des choses qu'elle doit comprendre, c'est qu'elle n'est élue de personne. Lorsqu'on n'est pas élu, on ne tape pas la table parce que la Guinée appartient à ses 14 millions de personnes.

On ne prétend pas rendre justice, on met en place un instrument qui garantit la sincérité de la justice. C'est la justice politique qui a condamné Nelson Mandela à 27 ans de prison, c'est la justice politique qui a condamné Alassane Ouattara sans qu'il ne soit candidat, aujourd'hui il est président de la Côte d'Ivoire. L'exil, il n'y a pas de honte, ce n'est pas une faiblesse. Soyez fiers de votre président. Soyez fiers de ce qu'il est en train d'accomplir.

La Rédaction

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