Dialogue politique en Guinée : pour répondre à l'invitation du premier ministre, l'UFDG pose une condition importante - Infosreelles.com

Le refus de l'UFDG et de ses alliés de prendre part au cadre de dialogue politique initié par le premier ministre continue de susciter une avalanche de commentaires et de réactions dans la cité. Pour beaucoup d'observateurs, sans l'UFDG le dialogue ne pourra pas aboutir aux résultats attendus.

Cette hypothèse a été renforcée par la déclaration de la CEDEAO lors de son 62e sommet extraordinaire tenu le 04 Décembre dernier à Abuja au Nigeria. Pour rappel, les chefs d'État de l'organisation sous régionale ont exigé la tenue d'un dialogue inclusif, même s'il faut le délocaliser dans un autre pays. Une déclaration qui, sans aucun doute, remet en cause le cadre entamé depuis le 24 Novembre dernier.

Pour sa part, le vice président de l'UFDG chargé des Affaires Sociales et Juridiques, a laissé entendre que son parti n'est pas remplaçable pour la tenue d'un dialogue sincère en Guinée. Raison pour laquelle, Dr Fodé Oussou a insisté sur la présence de son président en Guinée pour aboutir à un dialogue crédible.

« Il n’y a pas de remplaçant pour l’UFDG. La seule personne qui est notre candidat qui doit diriger et représenter notre parti aux prochaines élections, s’appelle Cellou Dalein Diallo. En langage simple, l’UFDG, c’est Cellou, Cellou c’est l’UFDG. Les deux sont indissociables", a rappelé ce proche de Cellou dans un premier temps.

Par ailleurs, abordant la question relative au cadre de dialogue politique inclusif, Dr Fodé Oussou Fofana réitère une fois de plus que son parti est disposé à répondre à toute invitation dans ce sens, conformément à la dernière déclaration de la CEDEAO. 

Pour ce, ce vice président de l'UFDG rappelle haut et fort que la participation de son parti à ce cadre est conditionnée au retour de Cellou dalein Diallo en Guinée, en toute sécurité garantie.

"La Cedeao nous donne 24 mois pour élire notre président de la République. A partir de maintenant, toutes les minutes comptent. Nous sommes disposés pour un dialogue inclusif. Si on nous appelle demain, en donnant la possibilité au président Cellou d’être là en toute liberté, assurer sa sécurité", a-t-il réitéré de nouveau.

La Rédaction

+224 620 36 35 35