Chasse aux opposants en Guinée: l'épouse de Ibrahima Chérif Bah donne une leçon de morale au premier ministre Kassory Fofana !
Comme l'avait promis le premier ministre au lendemain de l'élection présidentielle du 18 Octobre dernier, une véritable chasse aux sorcières a été déclenchée dans les rangs des opposants au projet de troisième mandat. À l'heure actuelle, plusieurs d'entre eux sont détenus à la maison centrale de Conakry.
Parmi les opposants détenus, figure des responsables du parti UFDG de Cellou dalein Diallo, dont le vice-président chargé de la communication et des relations extérieures. Ibrahima chérif bah, comme tous les autres détenus, est accusé d'avoir véhiculé des messages insistant à la violence.
Mais pour la présidente des femmes du FNDC et épouse de Chérif Bah, ce que subit son mari et les autres en ce moment, n'a rien détonnant, dans la mesure où le premier ministre l'avait déjà promis. Madame Bah Hadja Maimouna Diallo déplore cette chasse aux sorcières qui vise des innocents à la place des criminels qui tuent les gens pendant les manifestants.
"Lorsqu'un chef de gouvernement promet de faire la chasse aux sorcières et que le lendemain il le met à exécution, ce n'est pas étonnant à condition qu'il chasse les vraies sorcières. Mais c'est lorsqu'il se trompe de sorcières en faisant payer des innocents à la place des vrais criminels que ça devient très grave. Dix ans de mensonges, dix ans de crimes, dix ans de règlements de comptes au lieu de s'occuper des problèmes les plus élémentaires dont souffre la population Guinéenne", a déploré cette responsable de l'UFDG.
Poursuivant dans le même sens, Madame Bah Maimouna Diallo rappelle que le peuple de Guinée est fatigué des dix années de gouvernance d'Alpha Condé, raison pour laquelle, les guinéens ont décidé de sanctionner son régime le 18 Octobre dernier. Donc, elle exige le respect du verdict des urnes.
"Il faut savoir que le peuple de Guinée est fatigué c'est pour toutes ces raisons qu'il a fait un vote sanction contre vous le 18 octobre 2020, et vous ne pouvez pas changer le cours de l'histoire. Il faut accepter le verdict populaire et partir. Vous avez déjà fait trop de mal aux guinéens. Pas de recul !", a-t-elle insisté une fois de plus.
Mamadou Moussa Diallo, Infosreelles.com
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