Situation des Enseignants Contractuels : très en colère, Aboubacar Soumah du SLECG lance un avertissement aux autorités de la transition - Infosreelles.com

La situation des enseignants contractuels déployés à l'intérieur du pays commence à irriter la colère du Syndicat Libre des Enseignants et chercheurs de Guinée. Son secrétaire général, Aboubacar Soumah a mis le point sur la situation de ces jeunes recrutés dans les communes pour dispenser les cours sur la base d'un contrat de performance signé avec le ministère de l'Enseignement Pré-Universitaire.

Mais à en croire à Aboubacar Soumah, tout porte à croire que ces enseignants ne sont pas en possession de leur droit, notamment concernant le paiement de leurs salaires. Un paiement subordonné à un recensement général, qui tarde encore à débuter dans certaines préfectures de l'intérieur.

Face à cette situation qui commence à devenir insupportable, le patron du SLECG n'a pas manqué de rappeler le gouvernement à l'ordre. Aboubacar Soumah, responsable de plusieurs mouvements de grève ayant paralysé l'Éducation Nationale entre 2017 et 2019, a averti les autorités de la transition de la répétition d'un scénario similaire, si toutefois, elles ne respectent pas leurs engagements.

Nous vous proposons ici un extrait de déclaration de Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG !

L’enrôlement a commencé depuis le 03 janvier dans certains endroits. Mais dans beaucoup de préfectures, le processus n’a pas encore débuté. Ils avaient promis de faire concomitamment l’enrôlement et la paie, mais ce n’est pas ce qui se fait sur le terrain. Partout où ils ont commencé, la paie n’a pas suivi, donc on ne sait pas si c’est un manque de volonté ou c’est par manque d’argent. Ils avaient promis de payer immédiatement au fur et à mesure qu’on enrôle, mais ce n’est pas le cas.

Dans la région de Mamou, à Pita et Dalaba, les opérations n’ont pas commencé. Dans certaines préfectures où ils ont commencé déjà, le rythme est tellement lent qu’ils ne pourront pas finir si vite. Partout, c’est le calvaire que traversent les enseignants à tous les niveaux. Les contractuels ont abandonné les classes, ils sont venus dans les centres pour se faire enrôler mais jusqu’à présent, rien n'est fait. Dans beaucoup de préfectures, les équipes ne se sont pas encore présentées. On n’a aucun répondant. C’est pour cette raison que nous sommes en train de menacer car les gens sont bloqués dans leur droit. Notre patience a des limites.

La Rédaction

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