Reprise des cours en Guinée: voici ce que Dr Bano demande aux fondateurs des écoles privées !

Conakry-Comme prévu par les autorités en charge de l'Éducation, les établissements scolaires et universitaires guinéens ont repris les cours partiellement ce lundi 29 juin 2020 sur toute l'étendue du territoire national. Mais la réalité est que la reprise n'a pas été effective partout comme il le fallait, et les raisons sont diverses.

En effet, au delà des problèmes liés à la fourniture des kits sanitaires dans les établissements publics, la reprise des cours a été perturbée aussi dans certaines écoles privées, à cause de la grève déclenchée par le syndicat des enseignants de ce secteur pour non paiement de salaires.

Bien qu'elle soit minimisée au départ par l'État et par les fondateurs des établissements privés, la grève a tout de même impacté négativement le déroulement des cours par endroit. Notamment à Conakry et dans certaines villes de l'intérieur du pays.

Ainsi, interrogé sur le problème par les acteurs concernés, le nouveau ministre de l'Éducation Nationale et de l'Alphabétisation a tenté de rassurer le syndicat des enseignants du privé. Dr Alpha Amadou Bano Barry a rappelé tout d'abord que son département a mis un certain nombre de dons à la disposition des fondateurs des écoles privées ; des dons qui seront partagés entre les enseignants qui ont traversé des moments difficiles pendant trois mois.

Ensuite, il rassure avoir donné des instructions aux fondateurs des établissements privés de faire tout leur possible pour essayer de résoudre le différend qui les oppose aux enseignants évoluant dans leurs écoles respectives. Et ce, pour éviter la grève qui risque de porter un coup fatal au système éducatif dans son ensemble.

"Nous avons décidé de prendre tous les dons que nous avons reçus pour les mettre à la disposition des fondateurs afin d’accompagner leurs enseignants. C’est la seule chose dont on est capables de faire aujourd’hui. Même si l’Etat voulait accompagner financièrement les écoles privées, il manque aujourd’hui une base de données fiables permettant d’avoir une idée exacte de l’effort financier que l’État pourrait faire.

Mais on a rencontré les fondateurs, on les a sensibilisé, on leur a demandé de regarder chacun dans son école, pour prendre des dispositions pour essayer de résoudre le problème à l’interne.", a tenté de rassurer le nouveau patron du département de l'Education Nationale.

La Rédaction

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