Baccalauréat session 2021: après la première journée, le constat reste alarmant par endroit - Infosreelles

Comme prévu dans le calendrier scolaire, le baccalauréat unique session 2021 a bien débuté ce Jeudi 22 Juillet sur toute l'étendue du territoire national. Cette année, ils sont plus de 83 milles candidats à affronter cet examen national, indispensable pour avoir l'accès à l'Université.

Ainsi, contrairement aux années antérieures, les trois profils à savoir: Sciences sociales, Sciences Mathématiques et Sciences Expérimentales, ont tous commencé par les matières de spécialité. C'est à dire, Français en Sciences Sociales, Mathématiques en Sciences Maths et Biologie-Géologie en Sciences Expérimentales.

L'autre particularité de cette année se situe sur la durée accordée à ces épreuves. Cette année, les candidats n'ont eu que 3 Heures de temps pour ces matières de spécialité, contrairement aux années antérieures où ils avaient droit à 4 Heures.

En outre, parlant du déroulement de cette première journée, il convient de rappeler que toutes les mesures annoncées par le ministre Dr Bano Barry pour garantir la transparence de cet examen n'ont pas été respectées à la règle. C'est le cas notamment, de l'utilisation des téléphones portables par certains candidats dans les centres ou encore du blocage des réseaux sociaux pendant les heures des évaluations.

Le constat reste encore alarmant sur ces deux points, d'autant plus que des candidats ont bel et bien réussi à pénétrer dans les centres avec leurs téléphones portables. Et ce, malgré l'utilisation des appareils détecteurs de métaux déployés dans tous les centres et mis à la disposition des surveillants.

Même chose pour les réseaux sociaux, dont l'accès n'a jamais été bloqué même pour quelques minutes. Raison pour laquelle, certains sujets se sont retrouvés sur la toile, seulement quelques minutes après le lancement des premières épreuves.

Ce qui voudrait tout simplement dire que le ministre Dr Bano est loin encore d'atteindre son objectif visé. Qui est celui d'organiser un examen national sérieux, dont la compétence sera le seul facteur pour déterminer le sort des différents candidats.

Alors, à qui la faute ?

À vrai dire, tous les acteurs concernés par le système éducatif guinéen sont, à ce jour, responsables de cette situation. Il faut tout de même reconnaître que cela reste à des niveaux très différents, car tout le monde n'a pas la même responsabilité pour influencer le bon déroulement du Baccalauréat.

À l'allure où évoluent les choses, tout porte à croire que le ministre Bano Barry est victime d'un sabotage général, orchestré certainement, par des cadres ennemis de la République, juste pour tenter de le noyer afin de récupérer son poste dans les jours ou mois à venir. C'est de ça qu'il s'agit dans certains situation.

L'État, les surveillants, les délégués, les fondateurs des écoles privées, les candidats et les parents d'élèves, chacun à un rôle à jouer pour la réussite de ces examens nationaux. Donc, un échec lamentable comme celui enregistré dans les années antérieures, sera un grand recule pour l'avenir de plusieurs générations. Cette éventualité ne sera en aucun cas un échec du ministre Dr Bano Barry. C'est l'échec de la Guinée toute entière. Chose qui arrange seulement l'affaire des clans mafieux, qui ont tout sauf le souci de la nation.

Il faut donc mieux faire pour le reste afin de sauver le système éducatif guinéen. Sauver ce système, c'est aussi, sauver tout le pays. À chacun sa responsabilité, nous serons tous comptables de ce qui arrivera demain.

Mamadou Moussa Diallo, Infosreelles.com

+224 620 36 35 35

 


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