Crise politique au Mali: ne soyez pas étonnés, nous avons une CEDEAO qui s'érige en syndicat des présidents actuels en Afrique ( par Aly Badara Akila ) !

Nos problèmes sont énormes en Afrique. La Guinée a cette proie à sa crise politique. Le gouvernement et l'opposition sont a couteaux tirés depuis des années en doutant de l'actuel président de briguer un troisième mandat. C'est le même problème qui s'installe dans la sous-région aujourd'hui.

Cette CEDEAO peut conseiller au président Alpha Condé de cultiver la paix en Guinée, par le fait des manifestations politiques où certains familles sont endeuillées. Il faut trouver un terrain d'entente. Demandons au président Alpha Condé d'engager dans le pays un dialogue cohérent et très sincère. Il est le chef d'État, notre Alpha Condé doit accepter de reconstruire la paix en Guinée. On pouvait mieux voir la CEDEAO dans cette logique que de nous abandonné. 

Au mali aujourd'hui, c'est cette incohérence du gouvernement qui fait que le peuple refuse tout dialogue. L'Union Africaine se taise d'ailleurs sur la question, alors qu'il est essentiel de comprendre que l’action de médiation ne doit pas être considérée comme une action de choix et qu’elle doit être entreprise. Entre la Guinée, le mali, Gambie et même dans la région ouest-africaine en général, il y va de l'intérêt de toute région de cette Afrique de l'ouest qui pourrait être affectée d'instabilité au mali ou même a la Guinée.

Le mali est aujourd'hui, une route commerciale importante reliant a notre sous-régions ouest-africaine. On doit agir pour trouver aux meilleurs délais une piste de solution pour sortir dans cette crise qui ne donne aucune dignité a notre sous-région aujourd'hui. La crise malienne ne profite a personne, il faut qu'on n'ait une bonne politique a temps pour ne pas que les terroristes en profitent pour intensifier leurs activités et également accroître leur présence dans notre région qui est déjà menacée par cette crise incessante.

Ce problème ne doit pas être banaliser. C'est toute l'Afrique qui est en ébullition même si les cas maliens et guinéens semblent aujourd'hui ravir la grande partie aux actualités brulantes au Libéria, Côte d'Ivoire, Guinée Bissau et le Sénégal. Notre sous-régions ouest-africaine est sale aujourd'hui, elle est vraiment sale de cette mauvaise politique qui ne profite qu'à un clan arriviste. Il faut vite trouver une solution.

Nous vivons dans une mal gouvernance endémique qui est arrivée à son paroxysme, qui rebelle les partis silencieux, avec son dénominateur commun qui est, la gabegie financière, l'insécurité, détournements de derniers publics, les prostitutions des institutions et même des tripotages des constitutions pour un autre mandat présidentiel rendu en leur faveur, tout en oubliant qu'une majorité de la population Africaine vit dans une misère inadmissible sur l'échec même de la gestion des politiques et des négociations fallacieuses.

Ce cocktail de défauts, de risque perdurant a tellement exacerbé les populations désemparées que la rue est devenue aujourd'hui le seul baromètre d'expression des volontés populaires dans la capitale Malienne, de la Guinée, du Sénégal et même on oublie une autre révolte si Alhassane Ouattara cherche à s'éterniser au pouvoir en profitant de cette élection présidentielle. Mes chers frères maliens, ne soyez pas étonné, nous avons une CEDEAO qui s'érige en avocat des présidents actuels sur le sol africain. L'espoir n'est pas là, nous méritons cette phobie parce que nous sommes victime aujourd'hui de notre silence face à cette institution qui ternit l'image de notre Afrique.

La CEDEAO sait bien faire son invite, pourquoi elle n'invite pas Alpha Condé au respect strict des lois du pays mais aussi de son serment. Si l'on se rappelle, cette CEDEAO se mêle vite dans un problème qui est moins et soutient l'idée quand il s'agit du peuple malien mais incapable de s'appliquer pour faire revenir le président Alpha Condé sur la raison. Pourquoi elle reste silencieuse ? Pourquoi c'est quand il s'agit de défendre les intérêts des présidents qui ne sont pas encore a terme de leur mandat ? Pourquoi elle est silencieuse sur le cas guinéen alors que la Guinée est aussi la reine mère qui souffre de cette modification de la constitution ? Pour qu'elle soit équilibre, il faut qu'elle est la même courtoisie pour dire ses vérités aux présidents Africains qui ne veulent pas quitter le pouvoir après leur second et dernier mandat.

L'Afrique de l'ouest a un problème de cohérence, ses dirigeants n'inspirent plus confiance c'est pourquoi son peuple décide de prendre son destin en main. Et, il le faut parce que l'histoire donnera raison a ceux qui pensent que seule l'alternance est la seule chose qu'il faut pour un état de démocratie comme le nôtre. C'est ça le problème actuel de notre Afrique de louest, l'orgueil domine ceux qui se sentent mieux au pouvoir. Ils refusent tout dialogue et décident de se jouir par la force afin que tout soit accepté.

La non confiance se présente désormais, ce peuple Africain qui devient de plus en plus conscient, refuse qu'il soit instrumentaliser et va au devant de tout pour stopper cette autre forme de dictature. La confiance est perdue, le mensonge dans le parti état est devenu un problème pour le peuple qui décide désormais de répondre avec force pour l'instauration de la démocratie en Afrique. Nous méritons mieux !!! Soyons juste crédible, solidaire parce que la vie du peuple africain compte assez bien.

Réveille toi Afrique, Dieu te viendra en aide mais c'est quand toi même tu décide de franchir les étapes dures pour que ta responsabilité te soit restituée. Nous sommes un peuple souverain, nous décidons de façon souveraine alors nous devons aussi mettre fin a la fraude démographique pour que cette Afrique ait sa crédibilité qu'elle a perdue a cause de ses dirigeants actuels. Vive l'Afrique pour que vivent les Africains !!!

Réveillons nous jeunesse Africaine, défendons nos valeurs et sauvons la démocratie en Afrique. Que Dieu protège cette terre !!!

Aly Badara Akila, journaliste panafricain !!!

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