Côte-d'Ivoire: cette menace de Guillaume Soro qui déclenche la guerre entre lui et Ouattara !

Au delà de sa décision jugée illégale de participer à la prochaine élection présidentielle en Côte-d'Ivoire, pour éventuellement briguer un troisième mandat de plus, l'actuel président ivoirien ne compte se limiter là dans ses velléités pour s'éterniser au pouvoir. Alassane Ouattara, s'engage également à éliminer toute forme d'opposition dans son pays.

C'est justement dans ce sens, qu'il a finalement décidé de radier son ancien premier ministre et ancien président de l'Assemblée nationale, de toutes les listes électorales. Une décision largement suffisante pour empêcher Guillaume Soro de briguer la magistrature suprême de son pays, comme il en a toujours rêvé. 

Désormais, au delà de sa condamnation à 20 ans de prison qui, juridiquement, le prive le droit d'être candidat aux élections nationales, il voit encore son rêve brisé par une autre affaire plus importante. Il s'agit de sa radiation totale du fichier électoral, histoire pour le pouvoir de Ouattara de rappeler que l'ancien chef rebelle ne jouit plus le droit de citoyen électeur et éligible. Deux droits qu'on vient de lui retirer en toute illégalité, d'après ses avocats et ses proches.

C'est ainsi, se sentant humilié et bafoué dans ses droits civiques, l'ancien chef du gouvernement ivoirien n'a pas caché son indignation. Guillaume Soro a, depuis la France où il vit actuellement en exil, promis à son ancien mentor Alassane Ouattara, que son rêve de briguer un troisième mandat sera aussi brisé et mis en échec. 

"Je n'irai pas à une élection à laquelle participe Alassane Ouattara, coupable à mes yeux, de violer la constitution. Je radicaliserai ma lutte contre Alassane Ouattara et lui promet qu'il ne sera pas le prochain Président de la Côte-d'Ivoire". Ces mots sont sans appel et traduisent le degré de l'indignation.

C'est une menace qu'il faudra prendre avec le plus grand sérieux, d'autant plus qu'elle vient d'un ancien chef de guerre qui, pendant des années, a conduit des opérations militaires d'envergures contre le régime de l'ex président Laurent Bagbo, lui aussi radié des listes électorales. Alassane Ouattara le sait d'ailleurs bien plus que n'importe qui, car il a longtemps collaboré avec Guillaume Soro pendant la guerre contre le pouvoir de Bagbo.

En outre, certains peuvent estimer que la Côte-d'Ivoire n'est pas comme le Mali, mais à un moment donné, lorsqu'un pouvoir est secoué par des contestations populaires, sa chute pourrait intervenir dans un délai très court. IBK a une très belle leçon de morale à donner dans ce sens, pour rappeler à ceux qui veulent s'éterniser au pouvoir ou qui veulent plutôt gouverner en marchant sur le dos du peuple, que la dernière décision revient toujours et reviendra toujours à ce peuple, parfois sous-estimé par les dirigeants, lorsqu'ils sont aux affaires.

Mamadou Moussa Diallo, Infosreelles.com

+224 620 36 35 35

 

 


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