Géopolitique internationale: deux mois après son investiture à la Maison blanche, la Corée du Nord lance un défi à Joe Biden !
C'était déjà attendu et c'est finalement arrivé, la Corée du Nord a effectué le tir de deux missiles en mer du Japon ce jeudi 25 Mars 2021. Ces projectiles non encore identifiés, seraient bel et bien des missiles balistiques intercontinentaux capables de transporter des charges nucléaires, à en croire aux informations révélées par les services de renseignement de la Corée du Sud voisine.
Ainsi, cette nouvelle démonstration de force de Pyongyang pourrait bien être un message fort adressé au nouveau président américain Joe Biden. Surtout d'ailleurs, elle intervient seulement quelques jours après la tournée effectuée dans la région par le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken et le secrétaire à la défense, Lloyd Austin avec leurs homologues japonais et sud-coréens.
Histoire de rappeler que Joe Biden n'a pas, lui aussi, échappé à la logique de Pyongyang qui, depuis plusieurs années, a choisi d'accueillir le changement à la tête de maison blanche par des tirs de missiles impressionnants en direction de la mer du Japon, un pays allié aux États-Unis comme la Corée du Sud.
L'on se rappelle encore qu'après toutes les menaces de destructions qu'il a lancées à l'époque, Donald Trump avait été accueilli par le tir d'un missile balistique international après son investiture le 20 janvier 2017. Chose qui avait, à l'époque, provoqué une montée inquiétante des tensions militaires entre les deux pays, avec des messages violents de part et d'autre.
Que se cache derrière cette nouvelle démonstration de Pyongyang ?
Comme il est de coutume, la Corée du Nord cherche encore à attirer l'attention de la nouvelle administration américaine sur son programme nucléaire. L'objectif serait tout simplement d'aboutir à l'ouverture des nouvelles négociations diplomatiques entre les deux pays pour, non seulement évoquer la question relative aux sanctions économiques contre Pyongyang, mais également, envisager une éventuelle reconnaissance de ce pays comme puissance nucléaire mondiale.
Toutefois, cette Éventualité ne sera, sans doute pas, facile à l'heure actuelle. Même si dans l'avenir, les États-Unis seront contraints de l'accepter et de l'admettre, d'autant plus que la Corée du Nord ne compte plus renoncer à son programme nucléaire, après avoir réalisé un succès incontestable dans ce domaine.
Par ailleurs, pour pousser Joe Biden à engager des négociations directes, Pyongyang a choisi le moment le plus opportun. C'est-à-dire, la veille de la toute première conférence de presse du 46e président américain. Une conférence au cours de laquelle, il abordera plusieurs sujets, notamment, celui relatif à sa politique étrangère face aux grands enjeux du moment.
Mamadou Moussa Diallo, Infosreelles.com
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