Réduction du nombre de Partis politiques en Guinée : un proche de Cellou Dalein Diallo répond aux autorités de la transition - Infosreelles.com

À l'occasion de la présentation du rapport final sur les Assises Nationales organisées par le CNRD, l'opinion nationale a été informée que certains participants ont proposé une réduction du nombre de Partis politiques existants en Guinée. Un point sensible qui, depuis quelques heures, suscite une avalanche de commentaires et de réactions sur la toile.

Ainsi, du coté de l'UFDG, le parti dirigé par l'ancien premier ministre Cellou Dalein Diallo, l'on estime que cette question n'a pas de sens. Elle ne mérite même pas un débat, à cause de son caractère illogique.

C'est du moins l'avis exprimé par le vice président du parti chargé des affaires sociales et juridiques, lors de la rencontre que sa coalition l'ANAD a eue, cette semaine, avec le médiateur de la CEDEAO pour la Guinée, l'ex président Béninois, Yayi Bonny.

"La question sur la réduction du nombre de partis n’a pas de sens. C’est tellement illogique qu’on n’a pas besoin d’en débattre. Un parti politique est une entité qui existe. Les citoyens ont le droit d’appartenir au parti politique de leur choix. Si des individus se lèvent pour dire qu’il faut réduire le nombre de partis politiques, allez leur demander de vous donner les bonnes raisons pour lesquelles, on doit réduire les partis politiques", a laissé entendre ce proche de Cellou Dalein Diallo.

Poursuivant sur la même question, l'honorable Dr Fodé Oussou Fofana, a demandé aux autorités de définir des critères objectifs pour la création des Partis politiques en Guinée. Ce qui, selon lui, permettra de maîtriser le nombre de partis existants.

"Il faut plutôt faire en sorte qu’il existe des critères pour créer un parti politique. Quelles sont les conditions qu’il faut remplir pour créer un parti politique ? Si on peut créer 20 ou 30 ou 50 partis, il faut aller d’abord sur la base des critères", a proposé ce vice président de l'UFDG au sortir de la rencontre avec le médiateur de la CEDEAO.

La Rédaction

+224 620 36 35 35