Politique : voici la lourde sanction prise par l'UFDG contre Ismael Condé - Infosreelles.com

Après plusieurs mois d'hésitations, l'UFDG prend enfin une sanction s'avère contre l'ancien maire de la commune de Matam et membre du bureau exécutif du parti. Le jeune Ismael Condé, est désormais exclu des instances du parti dirigé par l'ancien premier ministre, Cellou dalein Diallo.

L'annonce a été faite ce samedi 31 Août 2024 par le conseiller en communication de Cellou dalein Diallo à l'occasion de l'Assemblée générale hebdomadaire du parti qui s'est tenue à son siège à la minière. 

Souleymane souza Konaté a, dans son allocution, rappelé que Ismael Condé, qui a rejoint le parti en 2020, était membre du bureau exécutif. Mais depuis 3 ans, il n'a participé à aucune réunion ou activité du parti. Ce qui, selon lui, est contraire aux textes qui régissent le fonctionnement de l'UFDG. 

Raison pour laquelle, il annonce officiellement et publiquement à qui veut l'entendre, que Ismaël Condé n'est plus un militant de l'UFDG. 

"Ismaël Condé n’est plus militant de notre parti. Il était membre du bureau exécutif, mais ça fait trois ans qu’il n’a participé à aucune réunion du parti. Il ne prend part à aucune activité du parti et mieux, il est opposé à toutes les initiatives et décisions de la direction nationale.

Il y a des sujets importants qui touchent le quotidien de nos compatriotes, c’est cela notre préoccupation. L’UFDG est le dernier rampant pour sortir la Guinée de ces crises multiformes aux conséquences imprévisibles. Donc nous prenons très au sérieux notre position actuelle dans le pays", a laissé entendre ce cadre de l'UFDG. 

En outre, souleymane Souza Konaté déplore le fait que Ismaël Condé soit aujourd'hui sur une pente glissente avec d'autres acteurs qui passent par des manœuvres pour retarder le retour à l'ordre constitutionnel à travers des mouvements de soutien. 

"Ismaël est aujourd’hui sur une pente glissante, comme les autres artistes et journalistes fainéants qui organisent des mouvements de soutien çà et là pour pomper les caisses de l’État et bloquer le processus d’un retour rapide et apaisé à l’ordre constitutionnel", a-t-il déploré pour conclure.

La Rédaction 

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