Décès de Dr Dioubaté à Kankan : très attristé, Cellou pose des interrogations pertinentes - Infosreelles.com

Accusé d'avoir brûlé un portrait du président de la transition dans la ville de Kankan, Dr Mohamed Dioubaté fut arrêté et jeté en prison depuis le 07 Septembre 2024. Malheureusement, sa famille ne va plus le retrouver en vie, car il est décédé à l'hôpital régional de Kankan ce jeudi 26 Septembre 2024, dans des conditions non elucidées pour l'instant.

La disparition de ce pédiatre a attristé l'opinion nationale dans son ensemble. Les réactions se multiplient à tous les niveaux pour dénoncer les conditions dans lesquelles il a rendu l'âme. 

Parmi les réactions que notre rédaction a pu recueillir, il y'a celle de Cellou dalein Diallo, président de l'UFDG depuis l'extérieur où il vit en exil. 

Pour le patron de l'UFDG, l'on doit s'interroger maintenant pour savoir si la junte militaire dirigée par le Général Mamadi Doumbouya n'a pas choisi l'élimination physique pour se débarrasser de ses adversaires. 

Nous vous proposons ici la réaction de Cellou dalein Diallo ! 

C’est avec une profonde préoccupation que j’ai appris le décès, en détention, dans des conditions non encore élucidées, du Dr. Mohamed Dioubaté, pédiatre à l’hôpital régional de Kankan, ce jeudi 26 septembre 2024.

Accusé d’avoir incendié un portrait du Président de la transition à Kankan, le médecin croupissait en prison depuis le 7 septembre dernier.

Après l’assassinat d’une cinquantaine de manifestants et la mort en détention, dans des conditions suspectes, de l’ex-général Sadiba Koulibaly, du colonel Pépé Célestin Guilivogui et maintenant du Dr. Mohamed Dioubaté, on est en droit de se poser la question de savoir si la junte qui règne sur la Guinée n’a pas choisi la voie de l’élimination physique pour se débarrasser de ses adversaires.

Je présente mes sincères condoléances à la famille du Dr. Mohamed Dioubaté, au corps médical guinéen et à l’ensemble de notre peuple.

J’en appelle à l’ouverture d’enquêtes sérieuses pour faire toute la lumière sur les conditions de son décès, afin que, le cas échéant, les responsables de sa mort en répondent conformément à la loi.

Puisse son âme reposer en paix.

La Rédaction

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