Éducation Nationale: Aboubacar soumah du SLECG s'engage dans un nouveau bras de fer avec le pouvoir !

Après la validation du troisième mandat controversé, le pouvoir commence à montrer un autre visage aux acteurs politiques et sociaux. Lors de sa dernière session tenue cette semaine, la nouvelle Assemblée Nationale acquise à la cause de la mouvance présidentielle, a procédé à l'adoption de la loi L027 portant sur le statut des fonctionnaires.

D'après ce texte validé par Damaro et ses collègues députés, désormais, aucun fonctionnaire à la retraite ne peut diriger un mouvement syndical en Guinée. Cela suffît largement pour le pouvoir de mettre le pied dans le plat du secrétaire général du SLECG, devenu un syndicaliste encombrant ces deniers temps, à cause de son engagement sans faille à défendre le droit des enseignants.

Aboubacar Soumah, déjà à la retraite officielle, se voit directement visé par ce texte de loi qui, selon lui, est tout simplement orienté contre son mouvement syndical qui défend la cause des enseignants. Mais toutefois, il promet de se battre pour obtenir l'invalidation de cette loi.

Nous vous proposons ici un extrait de la réaction d'Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG !

Le mouvement syndical guinéen très soucieux de la quiétude sociale et de la paix, invite l'Assemblée nationale et le gouvernement au respect scrupuleux des articles 3 et 8 de la convention 87. 

Le mouvement syndical guinéen ne tolérera aucune immixtion du gouvernement dans les affaires syndicales et se battra au tant que faire se pourra par les moyens légaux pour le respect des droits et libertés syndicales qui lui sont conférés par des lois supranationales à travers les conventions internationales obtenues aux prix de lourds sacrifices consentis par le monde du travail.

Quel est l'intérêt de cet article. Qui peut dire qu'un travailleur à la retraite ne peut pas exercer ses fonctions syndicales ? Qu'est-ce qui fait qu'il ne peut pas exercer ses fonctions syndicales ? C'est parce que le SLECG a fait valoir ses droits les plus légitimes que cette loi a été votée, sinon depuis l'avènement de la troisième République on n'a jamais parlé de ça.

On peut dire que c'est une loi qui a été votée contre le SLECG mais nous nous disons que c'est contre tout le mouvement syndical. Ce n'est pas le SLECG seulement qui est visé, c'est l'ensemble des syndicalistes.

La Rédaction

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