Conakry: après le viol d'une femme dans une clinique à Entag, le ministère de la Santé passe à l'offensive contre les auteurs - Infosreelles

Après le viol et l’opération en catimini de M’Mah SYLLA, la jeune femme âgée de 25ans, dans une clinique clandestine à Enta Nord, le ministère de la santé est depuis quelques jours sur le terrain pour situer les responsabilités et prendre des sanctions draconiennes contre les auteurs.

A la tête d’une forte délégation, composée d’agents du service médicrime, l’Inspecteur Général de la Santé, Dr. Damini Kéita a commencé ses investigations d’abord au chevet de la victime à l’hôpital Ignace Deen. Ce, en présence du directeur national des établissement hospitaliers, Dr Aboubacar Conté. Avant de se rendre dans les cliniques situées en haute banlieue de Conakry.

Aux dires de la victime, sa mésaventure a commencé au mois d’août dernier, dans une clinique clandestine à Entag Nord. Elle s’y était rendue pour cause de douleurs abdominales. Et c’est dans cette clinique qu’elle a rencontré deux bourreaux de médecins, qui au mépris du serment d’Hippocrate, lui ont administré des somnifères avant de l’abuser.

Le récit de la victime, va choquer le bras armé du ministère la santé et emmener de facto l’inspecteur et sa suite sur le terrain d’abord à Entag Nord, et en suite à Dabompa où trois opérations chirurgicales controversées ont dangereusement compromis les jours de M’Mah Sylla. 

A Entag Nord, l'inspecteur général de la santé, Dr. KEITA Damani et son équipe seront face à une chambrette fermée dans une cour où aucune image, aucune indication encore moins aucun nom ne symbolise, la présence d’une clinique. Le caractère clandestin et son cortège de raquette des populations par des soient disant médecins, écœure Dr. Damani Kéita.

Du coté de Dabompa Tamisso, le spectacle est ahurissant pour l’Inspecteur Général du ministère de la Santé qui après avoir écouté les agents présents et inspecté les installations et les équipements, exprimera sa grande déception en ces termes : « nous sommes très déçus. Ici, sur toute la ligne, il y’a vice de forme. En ce sens qu’après trois interventions chirurgicales, rien n’a été notifié dans le registre et pire, ce sont des novices qui se font passer pour des spécialistes, en utilisant d'ailleurs, des médicaments contre faits et expirés ».

« Notre combat ne s'arrête pas là. Ces cliniques clandestines et ses faux médicaments utilisés, ainsi que les responsables seront combattus et traqués avec la dernière énergie. Ce, en faveur de tous les citoyens de ce pays... ». A rassuré Dr. KEITA.

A ce jour, avec l’intervention des médecins de l’hôpital Ignace Deen, l’appui des du ministère de la santé et des ONG humanitaires, la vie de dame M'mah SYLLA serait hors de danger.  

Pour redorer le blason de corps médical sur toute la ligne, le ministère de la santé et les ONG affiliées s’engagent à combattre les mauvaises graines dont les agissements compromettent la mission de sauveur du système sanitaire. 

La cellule de communication


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