Chasse aux opposants en Guinée: voici la réaction très virulente d'un acteur de la société civile !

Après le coup réussi pour le troisième mandat, le pouvoir d'Alpha Condé a déclenché une véritable campagne de chasse aux sorcières contre les opposants. Plusieurs d'entre eux, notamment des acteurs politiques et sociaux hostiles au troisième mandat, sont aujourd'hui arrêtés et jetés en prison à la maison centrale de Conakry.

Cette situation qui constitue une atteinte grave aux Droits Humains dans le pays, indigne l'opinion nationale à tous les niveaux. C'est ainsi, pour le président de l'Organisation Guinéenne de Défense des Droits de l'Homme (OGDH), la Guinée n'est plus un État de droit comme les gens le font croire.

Elhadj Malal Diallo, qui a remplacé le feu Abdoul Ghadiri Diallo à la tête de cette organisation, justifie sa déclaration par les arrestations ciblées, dont sont victimes les opposants politiques et les responsables du FNDC. Surtout, il dénonce la manière par laquelle, les agents de forces de l'ordre opèrent ces arrestations dans les rangs des opposants.

"Je ne comprends pas pourquoi ce sont les leaders seulement, les cadres d’un parti politique et du FNDC qui sont visés. Nous parlons tous d’Etat de droit, mais en réalité nous ne sommes pas dans un Etat de droit, parce que nous voyons tous comment les arrestations sont opérées sans respecter les procédures judiciaires en la matière. On vient à des heures indues pour arrêter des citoyens, cela n’est pas conforme à l’Etat de droit", a déploré, Elhadj Malal Diallo, président de l'OGDH.

La Rédaction

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